Mais à qui se fier ?
GETTY vendu:


- Il n’y a pas que Getty qui a essayé de se vendre. Deux d’entre vous m’ont indiqué que l’Agence Abaca avait fait la même démarche, justement auprès de Getty Images, lequel a refusé la proposition, sachant que quelques mois plus tard, il se vendait aussi ?
C’est fou cette propension à vouloir se débarrasser de soi-même.
Avec le recul on constate que toutes les Agences Françaises qui se sont vendues ont disparu ou ont connues des redressements féroces sans pour autant être tirées d’affaires.

- Nous nageons dans un milieu où tout est mensonge, rumeur, esbroufe et tape à l’œil.
La dernière date du 26 Février :
Page 86 du Magazine « Le Photographe », une interview de Simone Mazer, vice-présidente Europe du Sud de Getty Images, qui y va de son couplet à propos de la mise en vente de Getty Images annoncée le 22 Janvier dernier par le NY Times.
L’intéressée indique que cela «
n’était qu’une rumeur » et pour faire bon poids, ajoute « Notre stratégie consiste à acheter des entreprises leader ». Donc les journalistes du NYT sont des charlots.
Dès mon retour à la maison (je lisais Le Photographe au bistro) je saute sur mon MacBook et direction le site du NYT, dès fois que j’aurai trop picolé et mal compris la chose.
Là, le délire, Getty Images est vendu depuis la veille pour 2,4 milliards de dollars à un fond d’investissement Américain. Le NYT précise que les dettes ont aussi été rachetées. A bon, Getty avait des dettes ?
1,6 illiards de dollars, c’était trop pour un seul. 2,4, c’est digérable à plusieurs même avec les dettes. Donc, Getty Images n’appartient plus à la famille Getty, mais à une holding dont la seule préoccupation est de gagner des sous. Comme Getty Images en perdait, (si non pourquoi vendre lorsqu’on est le leader mondial et que l’on remplit les caisses? ) les nouveau propriétaires vont optimiser …. Ils doivent verser 20% de dividendes aux nouveaux actionnaires.

- A propos d’optimisation, en relisant quelques jours plus tard le mail que m’a envoyé l’un d’entre vous, déposant chez Getty Images, je me suis rendu compte que l’optimisation avait débutée avant la mise en vente de la boite.
Notre ami disait :
«
Daniel comme tu le sais, le photographe doit payer 50 euros par photos pour être publié sur le site de Getty Images. Aujourd’hui, on vient de virer ¾ de mes photos, jugées non rentables. Ils les ont mises sur un nouveau site pour les vendre à 49 Euros. Dans sa grande générosité Getty me laisse 10% c’est à dire 4,9 € par photo ».
Tout commentaire est superflu.

Simone Mazer, vous savez la manager Internationale qui avait dit que Getty n’était pas à vendre au moment même où il était vendu, en rajoute une couche et confirme les infos de notre ami photographe . «
Nous avons par ailleurs mis en place la photo au prix unique à 49 € pour les sites web avec une durée de mise en ligne limitée à 3 mois et des fichiers en basse définition ». Elle justifie cette décision en indiquant : « sans ce nouveau tarif, Internet échapperait aux photographes ». Si çà, ce n’est pas se foutre du monde ...
Une chose est sure, les nouveaux propriétaires de Getty Images veulent quand même 90% du gâteau à 49 Euros .
Pour rappel, les photographes déposant chez Getty étaient jusqu’à aujourd’hui à 30%.
C’est cela l’optimisation, c’est le photographe qui paye.
70% quand tout allait bien à 10% aujourd’hui. La photographie, ça eu payé .....
Faites un petit tour sur le site de Getty et vous verrez tout cela. Vous verrez aussi les photos de l’AFP à 49 Euros
(4,9 pour le photographe) laquelle AFP est toujours financée à 40% avec nos impôts. Je répète au cas ou vous l’auriez oublié.
Ce ne sont pas les 40% de commandes de l’Etat qui me posent problème. C’est, de fait, l’aide de l’Etat français aux Américains qui « assassinent » les photographes français.
- J’oubliais la dernière :
49 Euros la photo c’est encore trop cher. Getty démarche avec férocité ses clients en faisant de la promo à fond la caisse. Voir en pièce jointe.
Quand j’étais petit, dans mon village du Gers, passait une fois par an, le casseur d’assiettes. Tout le village était là pour le voir casser des centaines d’assiettes. Il cassait toutes les assiettes que les “spectateurs” ne voulaient pas acheter. A la fin du spectacle, dans un silence électrique il bradait des lots de douze pour le prix d’une.
Toutes les mères et les grands mères achetaient, non pas par besoin mais par pitié pour le malheureux.....


On en est donc à 24 Euros la photo et donc 2,4 Euros pour le photographe pro.
Notre ami concluait avec humour son mail:

Daniel, j’en suis arrivé à boire l’eau du robinet
Là, c’est évident, on touche le fond.
:-((






Pour répondre à votre question :
- Vous avez été nombreux à me demander qu’elle était l’Agence qui avait mis la clef sous la porte le mois dernier.
Vous avez consulté les magazines spécialisés et vous n’avez rien trouvé. Comme d’habitude, on cache les mauvaises nouvelles …. Ca ferait baisser la PUB.
Certains d’entre vous ont même tout bêtement osé penser qu’il s’agissait de REGARDS DU SPORT dont je suis le Gérant et dont mon ami Gérard VANDYSTADT est le Directeur Artistique et Commercial.
« Le canard est toujours vivant » et n’entend pas se laisser couper le cou.
Il s’agissait de nos amis de DEADLINE créée en 2002 par des anciens de SIGMA. Souhaitons leur bonne chance et plein de courage dans leurs nouvelles aventures.
Car c’est d’aventure qu’il s’agit et dans tous les films d’aventures il y a les gentils et les méchants.

- Regardez sur le site de Getty et comptez les images d’un match de foot ou de rugby. Ce sont 500 photos qui sont mises en ligne dans la ½ heure après le coup de sifflet final. Il y a de tout : du bon, du moins bon et même du mauvais. On dirait que le seul objectif était de mettre le plus possible d’images le plus vite possible. En fait, me disait un patron d’agence, “
pour vendre il y a deux voies possibles. Soit on fait du beau, mais comment le faire voir au milieu de cette merde bon marché, soit on propose les premiers sans soucis de la qualité, car vitesse et qualité dont difficilement conciliables, et c’est la course à l’armement obligatoire”.
Cette conception de la photographie va s’accélérer avec l’arrivée du procédé IRES (je vous en parlerai bientôt). Sachant qu’au bout du compte une photo de presse est vendue au max 50 Euros (pour les quotidiens qui payent), il est inutile de livrer un combat perdu d’avance.
Il y a quand même un problème. Qui s’y colle pour choisir et acheter une photo parmi les 500 ? Le DA qui a autre chose à faire que de passer 2 heures devant l’écran ?
L’icono ? Quelle icono ?, il y en a plus.
Mais c’est bien sûr, on va y coller le stagiaire qui n’y connaît rien et qui a 50 Euros pour acheter une belle photo.
Une belle photo ? C’est quoi une belle photo ? Celle qui coûte moins de 50 €, évidemment !

Un Directeur artistique, un vrai, me disait :
«
Cela ressemble à un égout où viennent se déverser des flots d’images et au fond duquel il est impossible de faire le tri. Il y a overdose d’images et surtout d’images banales. On est gavé, on va dégueuler. Trop, c’est trop.
Comment, au milieu de ce cloaque, trouver une pépite par semaine ? En fait les images de toutes ces agences sur le net ne valent pas plus que ce qu’elles sont vendues. Elles sont même trop chères pour ce qu’elles sont
».

Et voilà, on en revient toujours à la même conclusion que seule la qualité artistique des photos permet à une structure de rester debout. Je pense qu’un retour en arrière devra s’opérer, que le choix des photos devra être draconien pour n’offrir que du beau. Le site Internet comme vitrine,certainement, mais rien ne remplacera un choix de 10 belles images sur papier photo en 20x30 d’un événement précis proposé par un vendeur qui connaît le marché, le besoin des clients et possédant une solide culture de l’image. Je pense que l’écran de l’ordinateur, si beau et grand soit-il ne remplacera jamais un tirage papier. Je regardai il y a quelques jours avec mon ami Gérard, des tirages du Tour de France en 50 x 70 sur un papier mat, épais, lourd. Quel plaisir de toucher avec précaution et respect ces tirages. Devant l’écran, je ne ressent rien, si non l’envie de me tirer de là.
Les sites Internet, j’en ai ras le bol.
Cela conduit à l’esclavage pour les photographes, à la médiocrité pour les agences et à de la merde pour les éditeurs.
Après ça, je vais boire un coup.






Ca vole très bas :
Le numérique et Internet on révolutionné la photo et vidé le porte-monnaie d’une majorité de photographes.
Je ne vais pas vous remettre le couvert mais quand je vois une Agence Française vendre mes photos alors que je lui ai rien demandé, que je la connaissais même pas, je peux me poser des questions sur les circuits opaques et nauséabonds de la photographie.
Ma photo ne porte plus mon nom ni celui de REGARDS DU SPORT (vandystadt.com) qui diffuse mes photos, mais celui de l’Agence « PHOTONONSTOP » dont le patron n’est autre que le Vice président de la SNAPIG ( Syndicat National des Agences Photographiques d’Illustration Générale).
Les bras m’en tombent.
Comment une telle personne, au fait du monde de la photo et du Code de la Propriété Intellectuelle, peut-il diffuser des photos taguées «
vandystadt.com » et légendées en clair et en IPTC « Daniel CASTETS – REGARDS DU SPORT ( vandystadt.com )» ?
Comment peut-il se permettre de se les approprier et d’y mettre son nom ?
Comment une Agence Parisienne peut elle vendre les photos dûment légendées d’une autre Agence parisienne ? Les miennes mais aussi celles de Gérard Vandystadt et d’autres photographes, sans que Photononstop n’ait même contacté REGARDS DU SPORT pour tirer au clair une telle anomalie?
Bien entendu mes photos sont certainement vendues au ras des pâquerettes et viennent concurrencer les mêmes qui sont sur le site de REGARDS DU SPORT, (vandystadt.com) et proposées au tarif UPC.
Bien entendu, je n’ai jamais touché un centime.
Bien entendu je ne sais pas si cette agence a vendu une ou plusieurs photos.

Il ne leur suffit pas de bousiller le marché avec des photos de m...e à des prix de m...e, ils sont passé au stade du vol pur et simple. Je précise qu’après vérification, je ne suis pas le seul photographe indépendant à être victime de cette arnaque.
Bien entendu, je vous conseille de faire un petit tour sur le site www.photononstop.com
Bien entendu une enquête est en cours .


----------tag « vandystadt.com »--------------------------tag « photononstop »






Canon : Il faut que ça bouge !
- La dernière « branlette » de Canon au studio Rouchon m’a mis en rogne.
Ce truc, dont l’objet était de présenter le 1DS Mark III (déjà connu et vendu), est tellement à côté des préoccupations des photographes professionnels que l’on est en plein dans le pathétique.
Faut bien claquer le budget de la PUB.
C’est à l’image de ce qui vient de se passer à propos des problèmes du Mark III.
Le professionnel n’a rien à faire des shows pour gogols avec des filles et des guirlandes.
Il veut du matériel qui fonctionne, un SAV qui tourne et des hommes à l’écoute qui les aident à résoudre leurs problèmes.
S’il reste des sous, on n’est pas contre un coup de rouge (du bon) avec du saucisson, de temps en temps.
Les photographes professionnels veulent du concret, pas du vent et des paillettes dont le seul but est de masquer les vrais problèmes.

- La première grosse erreur de Canon France a été se supprimer le SAV pro les Champs Elysées pour s’expatrier en banlieue.
En fait Canon voulait faire des économies. Le problème, c’est qu’à force d’économiser tout s’écroule.
C’est à ce moment là, moment où tous les photographes de sport étaient en Canon que Canon a commis une grosse erreur d’analyse. Canon a pensé que son monopole en sport était acquis, définitivement acquis et cela grâce à la supériorité technique de son matériel. Depuis 15 ans, Canon était réellement devant Nikon pour ce qui est de la photo sportive. C’est la raison pour laquelle je suis passé Canon en 1992. Canon, s’est dit, maintenant qu’on a bien bossé et razzié le marché pro du sport qui est la vitrine pour tous ceux qui rêvent d’être un photographe sportif parcourant la planète en draguant les hôtesses de l’air (mais non Guy, pas la tienne), on va gérer et faire de la tune.
Fini le SAV pro, fini les contacts permanents, les petites bouffes entre photographes et techniciens au Rond Point des Champs.
Occasions de parler photo mais aussi technique.
Occasions de lier des relations amicales avec des artistiques pour qui les rapports humains sont plus importants que la paye à la fin du mois. Avec des artistes dont le talent s’exprime grâce à une machine d’un kilo qui, si elle se met à déconner remet en cause leurs existences et celles de leurs familles. C’est là que Canon n’a pas compris qu’un appareil photo, ce n’était pas un photocopieur.
Un appareil photo, c’est un outil de création qui doit servir tous les jours, en toute circonstance, en toutes conditions et dont on ne peut priver son propriétaire. C’est tellement vrai que pour dormir tranquille, il en faut deux. (Oui oui, je sais .... )

On nous a dit à l’époque que le service pro continuerait à être aux petits oignons pour les photographes.
Qu’en est il aujourd’hui ?
Impossible d’avoir un technicien au téléphone.
Plus de comptoir pro. Il faut faire la queue derrière les Ixus et les Powershot.
Canon n’en a rien à faire que l’on plante un reportage, qu’on perde un client. Il se comporte envers les pros comme un vulgaire marchand de lessive.
Une semaine pour avoir un devis de dépannage « erreur 99 » et pour rattraper le temps gaspillé, une salve de mail harcelant le photographe afin d’obtenir son accord pour réparer.
Pour faire rentrer le fric, pas une minute à perdre.
Pourtant le SAV est pour un pro tout aussi important que le matériel. C’est le service après vente qui fidélise.
Un SAV au rabais, ce qui est le cas, conduit à mal réparer et donc à augmenter la quantité de matériel défaillant qui vient à nouveau encombrer le comptoir. C’est une réaction en chaîne qui conduit tout droit à la catastrophe. Il vaut mieux mettre tout le fric de la PUB pro sur le SAV pro. Avec Internet, on sait tout avant que ça sorte, pas besoin d’étaler la confiture.

- Imaginons 2 ou 3 techniciens Canon qui pratiquent la photo, qui décortiquent les menus, qui décryptent le mode d’emploi, au service des photographes 5 jours sur 7. Réparation immédiate, prêt de matériel, conseil, disponibilité au téléphone .
Comme il y a 10 ans, ce n’est pas compliqué.
Ben oui, ça coûte des sous et alors ? Si ça permet d’en gagner, ce n’est plus une dépense, mais un investissement.
Un SAV pro Canon (uniquement pro) place de la Bastille (lieu stratégique entre toutes les gares parisiennes) est la seule solution pour renouer avec les photographes qui ont autre chose à faire que de courir à Courbevoie pour faire la queue et perdre de l’argent. Ce serait un signe fort qui montrerait que la marque se décide enfin de respecter et d’aider les photographes.
C’est la seule façon de redonner confiance.

- Je ne supporte pas d’entendre “
les photographes sont des assistés”.
Les photographes ne sont pas des assistés. Ils ont besoin d’une assistance comme les pilotes du Paris –Dakar en ont besoin. Ils ont besoin d’aide comme dans tous les métiers artistiques.
Sans aide, sans subvention, il n’y aurait ni théâtre ni cinéma ni culture. Les 3/4 des photographes sont des crèves la faim ce qui ne les empêche pas de continuer de créer contre vents et marées.
Ca mérite au moins le respect.
Respecter et aider, c’est ce qui a manqué ces derniers mois au sujet des problèmes techniques du 1D Mark III.
- Oui, j’y reviens car j’ai vu des choses anormales ces derniers jours. J’ai vu des Mark III qui roupillaient dans les placards de grands quotidiens nationaux et régionaux. Ils roupillaient car après 2 ou 3 passages au SAV, ils faisaient encore flou. J’ai vu aussi des listes de matériel Nikon attendant l’accord du chef.
j’ai entendu dire moult fois, à propos du SAV, « c’est pire après qu’avant ».
A l’évidence, le SAV ne vient pas à bout des problèmes. Soit les techniciens sont des bons à rien (je ne le pense pas) soit certains boîtiers sont irréparable (ça je le pense).
Il y a obligatoirement des problèmes de fabrication et d’instabilité de certains composants. Il est évident que pour réduire les coûts de production le contrôle systématique du matériel en fin de chaîne a été abandonné. Car comment expliquer qu’il y ait des boîtiers qui fonctionnent (pour combien de temps) et des boîtiers qui ne fonctionnent pas. Comment expliquer qu’un objectif soit net sur un 5D, sur un 40D sur un 1DS Mark III et pas sur un 1D Mark III ?

- Les limites de l’acceptable ont été franchies.
Il fallu que l’AFP passe la moitié de son parc en Nikon pour que Canon France commence à se réveiller.
Il fallu que Canon USA reconnaisse en Janvier dernier que tout n’était pas réglé et qu’une décision importante devrait être prise suite aux problèmes rencontrés lors du tennis à Melbourne pour que la Direction de Canon France autorise les techniciens et les commerciaux à dire aux photographes que oui, il y a des problèmes.
Il serait grand temps que Canon règle le problème très rapidement et définitivement car les JO approchent et les achats se font (ou ne se feront pas) actuellement.

On ne fait pas du neuf avec du vieux, alors Messieurs les grands chefs de Canon,
vous savez ce qui vous reste à faire ….. ON VEUT DU NEUF ET GRATOS !






La bidouille du jour :
La semaine dernière j’ai ressorti ma Quantum Turbo de l’armoire car je vais descendre dans mon Gers natal pour faire ripaille et marier mon neveu. Tonton est chargé des photos. Tonton va donc sortir ses flash et donc sa Quantum Turbo. Tout le monde le sait, pour faire joli, il faut le flash, (pour faire beau, il n’en faut pas).
Surprise, les rivets sont rouillés. Mauvais signes. Je regarde sur le site d’Objectif Bastille combien coûterait la remplaçante. Horreur, 800 euros. La batterie est à mi charge. Elle a 12 ans ma Quantum.
Elle n’a pas beaucoup servi et je me suis contenté de 2 ou 3 recharges par an.
Claude (“Le Glaude”, d’Objectif Bastille) m’avait conseillé de la vider totalement puis de la recharger à bloc et de répéter ainsi 3 ou 4 fois la manip.
Le chose à ne surtout pas faire est d’utiliser un flash pour vider la batterie. Il faut des milliers de flash pour y arriver.
Ceux qui ont lu la notice du 580 EXII savent qu’il ne faut pas dépasser 20 éclairs consécutifs sans laisser reposer le tube plusieurs minutes sous peine de le griller. Mais de nos jours, qui lit les notices ?

La manip:
La seule solution est de retirer la batterie de la carcasse et de la vider avec une résistance quelconque.
Pour cela il faut désolidariser le contenant du contenu en enlevant les 3 vis. Ensuite débrancher la batterie du circuit électrique (ne pas oublier de repérer les fils).
Faire débiter la batterie sur une ampoule (guirlande de noël).
Quand l’ampoule est éteinte, la batterie est vide. 12 heures pour vider la batterie. Remonter le tout et recharger .
Vider, recharger. Vider, recharger.
Normalement, ça doit fonctionner.
Cette opération devrait être faîte au moins une fois par an. C’est un bon entretien de la batterie.
Si vous mettez le feu à la baraque, je décline par avance toute responsabilité.