100820 Palombiere     055
Photo: Daniel Castets - REGARDS DU SPORT - Le séchoir.

C’EST TOUT POURRI !
Chaque Grenouille provoque des réactions.
Certaines sont logiques, normales, amicales. Certaines sont surprenantes, inattendues, et même parfois violentes.
Voilà t’y pas que je suis accusé d’être complice de Mediapart, de Marianne, de Rue 89 et du Canard avec lesquels je participerais à la campagne de dénigrement de l’actuel Gouvernement.
C’est me donner une importance que je n’ai pas, même si La Grenouille donne des démangeaisons à certains.
Pour résumer, je suis accusé d’exagérer les pratiques pas très catholiques des TV en matière de floutage et autres manipulations pas casher visant à, soit-disant, préserver le droit à l’image des personnes filmées.
Bien entendu je ne change rien à ce que j’ai dit dans la dernière Grenouille; au contraire j’en remets une couche.
S’il y a les anti-Grenouille, il y a aussi les pro-Grenouille qui m’alimentent régulièrement en infos intéressantes.
Les bras me sont tombés lorsque j’ai pris connaissance du site « antennerelais » que l’un de vous m’a indiqué.
Jamais je n’aurais imaginé à quel point la TV manipulait l’information. Je me suis rendu compte que certains journalistes nous bourraient le mou en nous racontant des balivernes, mais j’étais encore naïf de croire à une « certaine vérité » des images.
Vous savez .. le « Vu à la TV » espèce de label de qualité, d’authenticité, d’éthique, etc ....
« 
Si c’est la télé qui le montre, c’est que c’est vrai. Ils n’oseraient pas nous mentir quand même! »
Eh bien non, c’est pourri, tout pourri. Ca pue la manipulation, l’arnaque, la propagande, le mensonge.

Allez donc faire un petit tour la-dessous, vous m’en direz des nouvelles.

http://antennerelais.canalblog.com/archives/2010/07/08/18529216.html
Quand je disais que le floutage conduirait inévitablement à fabriquer l’événement, nous y sommes.
Alors Messieurs les donneurs de leçon, svp, hein .......




Gris2

ciel
Photo: Daniel Castets - REGARDS DU SPORT - De ma fenêtre.

DES CIELS PAS TRES CLAIRS !
Avez-vous remarqué que le débat sur la retouche des photographies lancé par Jean-François LEROY a légèrement bifurqué ces derniers jours?
Si la tirade d’icelui était restée vague au point que tout le monde pouvait y retrouver ses petits, le reproche s’est précisé pour finalement arriver sur les couleurs saturées qui dénaturaient la vérité des lieux.
Des ciels pas très clairs, si vous voyez ce que je veux dire.
Là encore, je suis obligé de me tordre de rire car, si saturer le bleue est un péché mortel, alors que dire du Noir & Blanc qui est de fait une désaturation totale des couleurs.
« Pomme+U » et le curseur de la « saturation » à gauche toute.
Aujourd’hui, tous les photographes shootent en couleur et passent ensuite en Noir & Blanc pour exposer.
Cela fait plus de 20 ans que la majorité des expositions à Visa pour l’image est en Noir & Blanc.
Alors que dire à Jean-François LEROY qui a accepté et choisi des milliers de photos N&B alors que nos yeux voient en couleur ?
Oui, que dire ...
Plus rien.



Gris2

rapportarmagnac
Photo: Daniel Castets - REGARDS DU SPORT - Le Rapport de l’IGAC

M. LE PRESIDENT, GARDEZ MITTERRAND
« Travaillons ensemble, travaillons efficacement et travaillons vite »
Frédéric Mitterand Le Lundi 30 Août à Perpignan.

Dans la Grenouille du mois dernier (celle publiée le 15 Août) je disais:
« Je me demande donc si les photographes vivants ne seront pas une fois de plus les cocus de l’histoire et que notre Ministre n’est pas en train de jouer la montre en attendant la grande lessive de la rentrée où le Président le renverra peut-être dans ses foyers.
Il aura beau jeu de nous dire: « désolé, j’étais d’accord avec vous, mais le temps m’a manqué
 ».
Eh bien non, il a bossé le Ministre et le discours qu’il a fait le 30 Août à Perpignan est remarquable.
Remarquable parce qu’il ne s’est pas trompé sur le diagnostic que je partage totalement:
« 
Ce qui est en cause, ce n’est pas le photojournalisme lui-même, mais plutôt le modèle économique, social, et technologique dans lequel les professionnels évoluent ».
Bingo en plein dans le mille. Je n’aurais pas dit mieux. Ca change des jérémiades de nos journalistes spécialisés et de nos politiques en mal de TV qui sautent comme des cabris en répétant « la crise du photojournalisme, la crise du photojournalisme, la c.... ».
Faire le bon diagnostic est la condition indispensable pour prescrire les bons médicaments.
Remarquable aussi parce qu’il a mis en branle en 3 mois toute la famille de la photographie, ceux qui la font et ceux qui en profitent (fallait que je le dise).
Il fait en quelques mois ce que personne n’a fait depuis 50 ans.
Je ne suis pas en train de dire que c’est gagné. Non non, loin de là car nos patrons de presse et des grosses agences (filaires) vont continuer à nous mener la vie dure.
La loi 441 (et ce qui va avec) ils n’en veulent pas. Donc rien n’est encore gagné.
Je dis qu’il a fait ce qu’it était en son pouvoir de faire à savoir mettre le train sur les rails. Reste à le faire avancer.
Je pense donc, trois semaines après, que j’ai été un peu injuste. Il faut dire que j’ai pris mes infos dans les médias en qui je fais encore trop confiance, lesquels comme souvent ne racontent que le vernis des choses, le paraître.
Ils ont dit que les syndicats de journalistes n’étaient pas contents, que le Ministre avait rasé les murs. Des conneries quoi, mais sur le fond, rien, nada. C’est du boulot de faire sauter le vernis, ça fatigue !
J’ajoute que si les Organisations Syndicales informaient largement de l’évolution de la question, peut-être aurais-je dit autre chose ? Peut-être ...
Je me suis donc farci le rapport de l’IGAC sur le photojournalisme, le stabilo de la main droite et le verre d’armagnac (excellent) au chaud dans la main gauche. Le pire c’est que j’y ai pris un grand plaisir. 300 pages passionnantes, intéressantes et instructives, exposant des positions des syndicats de journalistes, de l’UPP, de la SAIF, des syndicats des Agences, des Syndicats des Journaux et des Magazines. 300 pages qui donnent une bonne image des rapports entre ces 3 étages de la fusée photographie (photographes, agences, journaux).

QUELQUES ELEMENTS DU RAPPORT

Les photographes.
Combien sont-ils ?
En 2009, il y a en France 37390 journalistes titulaires de la carte de presse, soit une augmentation de 23% en 10 ans.
Parmi ces 37390 journalistes, il a
1124 photographes titulaires de la carte de presse (3%) qui sont répartis entre les salariés, soit 664 photographes (1,7%) travaillant dans les quotidiens, les magazines et les agences, et 460 photographes pigistes (1,3%) travaillant au service des différents organes de presse. (Source CCIJP).

Où sont-ils ?
- 31% sont dans la PQR.
- 26% sont dans les magazines.
- 19% dans les agences photos.
- 24% dans la PQN et presse spécialisée.
Alors que le nombre total de journalistes a augmenté de 23%, le nombre de
photojournalistes (carte de presse) a diminué de 29 % pendant la même période.
Selon la caisse de retraite (AUDIENS) il faut ajouter
450 photographes payés en salaire qui n’ont pas la carte de presse.
A côté de cela il y a les
auteurs photographes indépendants payés de droits d’auteurs qui cotisent à l’AGESSA qui sont au nombre (environ) de 3000 en constante et forte augmentation depuis 10 ans.
Il faut aussi ajouter les
artisans photographes au nombre 9000 (source INSEE-DEPS) qui ne figurent pas dans le rapport (Dommage). Il en disparaît 500 par an.

Combien gagnent-ils?
Le salaire moyen brut mensuel des « plus riches », les photojournalistes salariés, est de 2787€ et 15% d’entre eux gagnent moins de 2000€/mois.
Le salaire moyen brut mensuel des moins riches, les photojournalistes pigistes est de 2340€ et 25% d’entre eux gagnent moins de 1200€/mois.
Le salaire moyen brut mensuel des pauvres, salariés qui n’ont pas la carte de presse est de 1517€/mois et 45% d’entre eux gagnent moins de 420€/mois
Les droits d’auteurs perçus par les 3000 auteurs photographes sont en moyenne de 2500€/mois et la moitié d’entre eux gagne moins que le SMIC (1350€ brut).

En résumé du bon travail fait par la société ITHAQUE

Les patrons d’agence.
Les patrons d’agPour la FNAPPI (ABACA, SIPA,DPPI, ELIOT etc .... soit 25 Agences), il faut faire sauter le CPI, le Code de la Sécu, Le Code du Travail pour être compétitif face aux agences étrangères. Rien que ça.
Les photographes salariés exigent l’application de la loi, il faut donc changer la loi. Rien que ça.
Ils exposent de réels problèmes que connaissent toutes les agences à savoir le travail non rémunéré (editing, légendage, archivage, recherche) qui profite aux journaux.
Baisse des recettes et augmentation des dépenses conduisent au dépôt de bilan. Concurrence déloyale des filaires (AFP) qui poussent à la photo gratuite.
Je partage bien des points évoqués par la FNAPPI sur le diagnostic sans en partager tous les remèdes, notamment la création d’un statut particulier de photographe journaliste indépendant. On retrouve le problème de la carte de presse qui est à l’origine une carte d’identité professionnelle et non une carte de travail à partir de laquelle on a le droit ou pas de rentrer dans un stade pour travailler, à partir de laquelle on a le droit de bénéficier de tel ou tel droit.
La question fondamentale est de savoir si on veut garder des agences structurées qui diffusent les photos des photographes indépendants. D’expérience, je pense qu’au train ou vont les choses, c’est économiquement et donc techniquement irréalisable. Pour moi c’est foutu.
Aujourd’hui, selon le rapport, toutes les agences sont en déficit sauf les people. Les people s’en sortent encore en jouant sur la quantité qui est de fait un artifice mathématique. Si ce marché est encore rentable il sera (il est) attaqué par Getty et AFP qui piqueront tout et dans 2 ou 3 ans il n’y aura plus rien. Et la diffusion de photos sera donc américaine.
Au fait, l’ami LOCHON, sauveur de Gamma, Rapho ... et les autres, est en grande discussion avec Getty pour que ce dernier commercialise le fonds photo de GAMMA. Le joyau de la photographie française lâché aux Américains. Tout fout le camp.
Merci, Göksin de ne pas avoir lâché SIPA. Heureusement qu’il y a les Turcs pour sauver l’honneur de la France.
On vendra la Joconde à Getty pour rentabiliser le Louvre. On confiera la gestion de la Tour Eiffel à Getty pour redresser les comptes de la ville de Paris et on plantera le drapeau américain sur l’Assemblée Nationale.
Pour le SAPHIR (AFP, AP, Reuters, MaxPP, Panoramic, etc ... soit 22 Agences), c’est la faute aux patrons de presse qui ne veulent que du pas cher et du gratuit.
C’est à se rouler par terre quand on voit l’offre de l’AFP avec Getty et Flickr. Du gratuit en douce , du pas cher proche de zéro et des forfaits à couper le souffle. Ils auraient tort de se priver, les patrons de presse.
Ils sont sensibles au respect d’un code de bonne conduite entre les différents acteurs. Les faux culs ! Eux qui utilisent les pires moyens pour couler les agences et les photographes indépendants.
Ils sont d’accord pour une gestion collective du DR à condition qu’on mette le « nom de l’organisme fournisseur ». Le nom du photographe ? Ils s’en foutent.
Ils veulent eux aussi des sous de l’Etat pour se développer (fonds de modernisation). Epoustouflant. Ils n’ont peur de rien. Ils osent tout.

Les patrons de presse.
Donc en résumé, de moins en moins de photographes salariés « bien payés » et de plus en plus d’auteurs photographes « mal payés ».

Selon l’UPP les droits d’auteurs on chuté de 80% (divisés par 5). C’est une réalité en sport. Selon les patrons de presse de 30 à 40 %. Selon les patrons d’agence de 50 %.
En résumé aucune profession ne subit un tel recul de pouvoir d’achat.
Il est logique que plus le prix de la photo diminue, plus les patrons de presse licencient les photographes salariés.
Le photographe salarié est donc de moins en moins rentable et donc voué à disparaître si le montant des droits d’auteurs n’est pas revu à la hausse.
Les photographes salariés et les auteurs photographes ont donc un intérêt commun, le prix des photos.
Les patrons de presse évoquent la baisse des recettes publicitaires de 25% en 8 ans. La PUB représentant 50% des recettes. La diffusion a baissée de 10 % (moyenne).
Ils justifient la baisse du budget photo par la baisse des recettes. Il ne leur vient pas à l’idée qu’ils ont une part de responsabilité s’il y a moins de lecteurs.

Bien entendu les patrons de presse sont défavorables à un prix mini du quart de page et au respect d’un tarif négocié.
Ils rappellent sans cesse la libre concurrence sans oublier d’empocher l’argent de l’Etat (nos impôts).
La situation actuelle leur va bien, même s’ils versent des larmes de crocodiles sur ces pauvres photographes.
Bien entendu les patrons de presse reprennent leur crédo de revoir le CPI - en particulier la loi Cressart - et sont farouchement contre le projet de loi 441 sur la gestion du DR.
La seule solution viable pour eux c’est la diminution des coûts salariaux, point.
En fait, sans le dire, ils voient dans la photographie une marchandise comme une autre.

Les syndicats de photographes.
Je commence par cracher ma valda.
Où étiez-vous Messieurs les responsables syndicaux, quand vos syndiqués interdisaient (et interdisent toujours) à des photographes professionnels français de faire leur travail dans les stades ?
Ou étiez-vous quand l’AFP-Getty virait de Roland-Garros les photographes français avec carte de presse ?
Tout cela vous en aviez connaissance, si si. Vous n’avez rien fait. Pas une lettre de protestation. Pas un petit geste de soutien. Rien.
Etonnez-vous si à 7 syndicats de journalistes vous n’avez pas la confiance de la majorité des photographes et si des initiatives individuelles ou collectives voient le jour en ce moment.
Si vous ne défendez pas le droit fondamental au travail qui va le faire ? L’UJSF ? Certainement pas.
Ca y est, je me sens mieux.
Tous les syndicats refusent que l’on touche au statut unique des journalistes. Ils ont raison. A mon avis, cela ne doit pas empêcher de revoir les conditions d’attribution de la carte de presse ainsi que son utilisation.
Ceci étant dit, je dois rendre hommage au travail accompli par l’UPP qui depuis des années travaille à des propositions pour défendre le droit d’auteur et les photographes. Je crois néanmoins déceler un glissement vers le photojournalisme au détriment du photographe auteur (notamment avec l’exigence de la carte de presse pour bénéficier d’une aide).
Remarquable aussi l’analyse et la position du SNJ-CGT.
J’ai signé toutes les pétitions de l’UPP. Je considère que l’UPP est l’organisation la plus représentative des photographes. Organisation qui rassemble des individus incontrôlables mais attachants.
Il ne suffit pas d’avoir raison, de bâtir un excellent dossier défendu par des sommités de la photographie avec des arguments bétons, pour faire pleurer les bordures de trottoirs.
Sans action de la part des photographes eux mêmes, rien n’avancera car pour avancer il faut faire reculer les patrons d’agence (pas tous) et de presse (tous). Il n’y a pas de secret.
Il faut faire reculer les députés, les sénateurs et donc le Gouvernement pour voir aboutir la proposition 441. Aucun ne se contentera d’un beau dossier même si Frédéric Mitterrand le soutient.


Je pense qu’il est possible d’obtenir le vote de la loi 441 mais là où ça va coincer c’est lorsque il s’agira de rentrer dans les détails et en particulier sur le montant que devront payer les patrons de presse pour l’absence de signature du photographe ou de l’indication DR.
Si le paiement est à 150€ cela voudra dire que le « 1/4 de page et inférieur pour la presse» devra être à 150€ et les photographes pourront vivre.
Si le paiement est à 30€ cela voudra dire que la loi ne servira à rien, pire, elle officialisera l’autorisation de mettre DR sur toutes les photos et tirera encore plus vers le bas la rémunération des photographes et provoquera de nouveaux licenciements.
La loi 441 doit officialiser le barème de l’UPC qui sert aujourd’hui de référence pour les juges en cas de litiges devant les tribunaux. J’en ai fait l’expérience.


Le Ministre.
J’ai bien lu les deux discours de Frédéric Mitterrand (vous les trouverez sur le site du Ministère de la Culture)
Le premier, celui d’Arles, ne parlait que de la gestion des fonds, d’où ma déception d’alors. Le second, celui de Perpignan était consacré à la totalité de la question à savoir le passé, le présent et l’avenir.
Ce dernier discours résume bien la situation et laisse ouvertes toutes possibilités. Je pense que Frédéric Mitterrand veut aider les photographes mais, sans action pour l’aider, on risque d’avoir de cruelles déceptions.
Il a fait 15 propositions concrètes à débattre dans les meilleurs délais pour une prise de décision de sa part dans l’hiver.

Frédéric Mitterrand propose que l’on profite de la loi 441 qui va donc modifier le CPI pour « parler » aussi de la retouche des photos (Sylvie BOYER) mais aussi du droit à l’image.
Pour ce qui est de la question de la retouche, vous savez déjà ce que j’en pense. Pour le droit à l’image, chiche, à condition qu’il n’y ait qu’un seul article:

« Le peuple français a le droit de savoir et donc de voir tout ce qui se passe dans les lieux publics ou ouverts au public. C’est une des conditions indispensables à l’exercice de la démocratie.
Le droit à l’information donc de photographier et de publier est par conséquent prioritaire sur tout autre droit. Le floutage des visages et des lieux sur images fixes et animées est interdit »
.

Monsieur le Président, virez les tous si ça vous chante mais gardez Frédéric Mitterrand, il doit terminer ce qu’il a commencé.


Bien entendu, ce qui précède n’est qu’une petite synthèse du rapport et des annexes vus avec mes yeux d’obsédé.
Je vous engage à lire ces 300 pages. C’est plus intéressant que le traîté de Maastricht.
Vous trouverez le rapport de l’IGAC et surtout les annexes
ici

PS: A plusieurs reprises j’ai remarqué dans le rapport des ressemblances troublantes avec les écrits de La Grenouille, même les pissotières y figurent, décidément !



Petit rappel important concernant le loi en vigueur (droit moral):
- “toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit est illicite.” (art L.122-4 du CPI).
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la Propriété Intellectuelle.


- “L’auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son oeuvre.” (article L.121-1 du CPI).
Toute publication doit donc s’accompagner d’une signature correcte et conforme à cet article.

Vous avez bien lu, messieurs les voleurs ?

Gris2

Boyer
Photo: Roger Pecout - Le 8 Septembre à L’Assemblée nationale avec la députée Valérie Boyer..
Antoine Devouard, Valérie Boyer, Mario Fourmy, Gérard Vandystadt, Eric Bouvet, et Alain Nogues

SECOUER LE COCOTIER !
C’est le but que se sont fixés les 5 mousquetaires à l’inititiave de Mario FOURMY.
Sensibiliser les parlementaires au vécu des photographes indépendants qui n’ont pas souvent l’occasion de parler en direct.
Mario FOURMY (économie, social).
Antoine DEVOUARD (science, médecine, technologie).
Gérard VANDYSTADT (sport-fondateur de VANDYSTADT)
Eric BOUVET (grand reporter de guerre).
Alain NOGUES (co-fondateur de SYGMA)
Depuis Novembre dernier, Mario s’est adressé à la profession pour mobiliser et il a réussi à constituer sa task force pour secouer le cocotier.

Cette action ne doit pas être vue comme une opposition à l’action de l’UPP ou des syndicats mais comme un complément, une aide supplémentaire.
Nous ne serons jamais trop pour faire avancer les solutions à nos problèmes et bien entendu La Grenouille soutient ces initiatives et tous ceux qui contribuent à faire bouger la profession.

Halte aux beaux parleurs, la parole à ceux qui souffrent.

Après la députée UMP Valérie BOYER, c’est le députée Socialiste LEBRANCHU qui recevra les 5 mousquetaires.
Le 17 septembre prochain à 10 h, ils seront chez Isabelle GIORDANO dans Service Public (France Inter).

Ce n’est qu’un début, continuons le combat.
;-)
Si vous voulez apporter votre témoignage de photographe, vous pouvez vous adresser à Mario.
mario.fourmy@tragaluz.net





Gris2

books

LES BOOKS DU DA
Des tonnes de photos à ne savoir que faire, impossibles à regarder, impossibles à trier.
Impossible de trouver les quelques pépites dans une mer de photos.
Gérard Vandystadt a donc fait le choix de proposer les pépites de REGARDS DU SPORT triées parmi le premier choix.
Les points rouges comme on les appelle, triés par discipline.
« L’oeil Vandystadt »
C’est ici


collectors
C’est ici




Gris2

Eizo

LA FORMULE MAGIQUE
Les photos pèsent de plus en plus lourd. Le premier boîtier pro Canon, le DCS3, fabriquait des photos de 3,6 Mo.
Le 5D MarkII qui est aujourd’hui le boîtier le plus vendu au monde chez les photographes professionnels fabrique des photos de 60 Mo en JPEG 8 bits.
Le D3X de Nikon monte à 72 Mo en JPEG.
Si on travaille en RAW 16 bits on se retrouve allègrement à 144 Mo.
Ces photos il faut les bouger et si possible les bouger vite.
Pour faire tourner Aperture il faut aussi de la vitesse et la puissance.
Un vieux PowerMac, un MacBookPro au taquet et un moniteur trop petit et fatigué m’ont conduit à envisager de me moderniser pour satisfaire à la demande de puissance et de vitesse.
Changer tout cela n’est pas une mince affaire et lorsqu’on fait l’addition on arrive à des sommets.
Je me suis donc résolu à un peu de modestie sans pour autant négliger la qualité.
La priorité étant le moniteur car, voir les vraies couleurs aux dimensions réelles de l’impression est pour moi une obligation. Ca me rassure.
C’est donc un 24 pouces de qualité qu’il faut pour voir réellement ce qui va être imprimé. Mon objectif étant toujours une impression jet d’encre pour exposer en 40x60.
J’ai donc fait ma petite enquête et deux moniteurs 24 ou 26 pouces restaient en lice. LaCie et Eizo.
Eizo coûte plus cher que LaCie, mais ces derniers refusent de fonctionner sous certaines configurations et bien que cela ait été signalé au fabricant la solution se fait toujours attendre.
Donc Eizo s’impose.
Je dois avouer que j’ai été tenté par le dernier iMac Quad Core d’Apple (gonflé) à 3000€ mais l’écran brillant est pour moi rédhibitoire.

La solution de brancher mon MacBookPro sur un 24 pouce et donc de me passer de Mac de Bureau (MacPro) m’a semblé la solution la plus pratique, la plus économique sans pour autant sacrifier la qualité.
Je me suis rendu à Objectif Bastille, mon MacBookPro (
2,33GhZ - DD 7200 t/mn et 4Go de RAM) sous le bras pour voir si cela pouvait fonctionner.
La théorie, c’est bien, la pratique c’est mieux.
Ca fonctionne parfaitement et c’est beau.
Reste à règler la question de de l’affichage exact des dimensions de la photographie.
Mon souhait étant qu’un 30x40 soit bien affiché en 30x40 ce qui n’est jamais le cas si on ne bidouille pas les réglages dans photoshop.

affichage

Photoshop 3 choix d’affichage:
- Taille réelle des pixels
- Adapter à l’écran
- Taille d’impression.

Donc logiquement, si on clique sur « Taille d’impression » la photo 30x40 devrait bien faire 30x40 cm.
Non la photo sera plus petite que 30x40 tout simplement parce que la résolution réelle de l’écran n’est pas du tout celle indiquée dans les préférences de Photoshop.
Il faut donc modifier cette résolution d’écran. Pour cela il faut la calculer en appliquant la formule ci dessous.


formule

r = étant la résolution réelle de l’écran à indiquer dans les préférences de photoshop.
x = étant le nombre de pixels horizontaux de l’écran
y = étant le nombre de pixels verticaux de l’écran
d = étant la diagonale de l’écran en pouces

Soit un l’Ecran de mon MacBookPro 2,33GhZ qui fait 15,4 pouces de diagonale et dont les dimensions font 1440 pixels par 900 pixels.

La racine carrée de (1440x1440)+ (900X900), le tout divisé par 15,4 est de
110,25 dpi
Il suffit donc de remplacer les 72 pixels/pouce par 110,25 ppp et le tour est joué.
resolution

Maintenant prenez une règle graduée pour constater que la photo mesure bien 30x40cm
Merci à Xavier et à Julien d’Objectif Bastille.




Gris2

CANON INNOVE

815
Un nouveau 400-2,8
Un nouveau 300-2,8
Jusque là, rien de très remarquable sinon que ces nouvelles optiques sont plus légères et mieux stabilisées.
Par contre un 70/300-4-5,6 série L de moins de 15 cm et 1Kg, c’est déjà plus remarquable.
Mais un 8/15-4 série L, c’est vraiment très remarquable et même innovant.