
Photo © Nick Ut - Kim Phuc brulée au napalm par les Américains le 8 Juin 1972
CES PHOTOS QU’ILS NE VEULENT PLUS VOIR !
Quand j’entends le mot « guerre », c’est cette photo qui me revient en mémoire.
Elle a exactement 40 ans et je suis persuadé qu’elle restera au fond de mon cerveau jusqu’au bout.
« Les salauds, ils ont fait ça », a été ma réflexion lorsque je l’ai vue la première fois sur les Champs-Élysées dans le New York Times.
Bruler une petite fille de 9 ans au napalm.
C’est bien la photo qui résume à la fois les atrocités de la guerre et la dictature des USA qui se permettent tout.
Si votre interlocuteur évoque la plus grande démocratie du monde, sortez cette photo et vous verrez comme il se fera tout petit.
Quarante après, cette photo est encore plus dérangeante, car elle montre qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Qu’en Irak, en Libye ou en Afganisthan, les Américains n’ont pas changé et cela que le Président soit Républicain ou Démocrate.
Cette photo a bouleversé l’Amérique et toute la planète. Elle a sonné la retraite de l’armée américaine au Vietnam.
Quel rapport, me direz-vous, peut avoir cette photographie avec le « rapport d’étape de l’observatoire du photo-journalisme » ?
Tout simplement parce qu’une photographie reste à jamais gravée dans notre cerveau alors que les images animées (vidéo) en sortent aussi vite qu’elles y sont rentrées.
Les photographies permettent d’avoir en permanence au fond de son inconscient des références qui conduisent à la réflexion et à l’analyse. On peut refaire l’histoire en permanence au travers des livres scolaires mais on ne peut refaire une photographie qui a bouleversé un peuple surtout avec les moyens modernes que procure Internet ou chacun peut tout trouver à condition de chercher un peu.
La photographie imprime dans notre cerveau, elle laisse des traces, la vidéo, pfffft ...... ça disparaît.
Une photographie vaut plus que trois pages de texte.
Les photos marquent notre passé, notre histoire.
La photographie, c’est l’histoire.


Photo © Gérard VANDYSTADT- REGARDS DU SPORT - La gare de Perpignan.
LES OBSERVATEURS ONT OBSERVÉ.
Il s’agit bien entendu du rapport d’étape que viennent de pondre les observateurs de « l’observatoire du photo-journalisme » créé par Frédéric MITTERRAND, alors Ministre de la culture.
C’est à PERPIGNAN, à VISA que le représentant du Ministère de la Culture a officiellement communiqué ce 5 septembre dernier, le rapport d’étape aux photographes. Ils étaient une petite cinquantaine dans une salle de 500 places. Il y en a qui sont partis à l’apéro au bout de 10mn d’exposé.
Au fait, ce rapport d’étape n’a toujours pas été publié sur le net. Pourquoi ?
J’avais prévu de titrer ce chapitre « la grosse branlette ».
Après réflexion, ce titre eût été inapproprié non à cause de sa connotation sexuelle, mais parce qu’il aurait laissé penser qu’il s’agissait d’un coup pour rien, d’un coup à blanc, d’un truc sans importance.
Il ne s’agit pas d’un truc innocent mais de la poursuite d’une réflexion bien murie depuis très longtemps.
Le constat:
Que dire sur le constat du délabrement des photo-journalistes ?
Tout a été dit et redit et tout le monde constate la bérézina.
Là, tout le monde est d’accord.
C’est la cata pour les photo-journalistes qui n’ont plus les moyens de faire des reportages et donc plus les moyens financiers pour gagner leur vie.
Inutile de rentrer dans les détails, tout le monde connaît le tableau.
Stanley Greene était à PERPIGNAN. Stanley est une figure emblématique du photo-journalisme. Quatre World-Press. Il explique qu’il n’a pas un rond pour partir en Syrie. Il fait des séances de portrait à 200 € pour ne pas crever de faim.
La solution à cela ?
Nos observateurs l’ont trouvée. Le ministre les en avait chargés, non ?
Les raisons du constat:
Là, ça commence à diverger sérieusement.
Les observateurs ont observé, mais n’ont pas vu la même chose que moi (et que beaucoup d’autres).
Pour les observateurs qui n’ont pas bien observé, la situation des photo-journalistes résulte de deux causes principales:
- La crise de la presse: qui vend moins, qui est donc déficitaire, ce qui l’oblige à moins acheter de photos et à licencier ses photographes pour équilibrer les comptes. A cela s’ajoute, selon les observateurs, la vente des photographies au forfait pratiquée par les Agences qui a eu pour conséquence le baisse du prix unitaire de chaque photographie. Cela a donc diminué les recettes des Agences qui se sont retrouvées elles-mêmes en déficit pour finalement mettre la clé sous la porte. Notons que ces agences n’ont fait que riposter aux agressions des microstocks américains. Ces agences françaises ont commis l’erreur de jouer perso au lieu de jouer collectif et d’exiger des pouvoirs publics qu’ils protègent la production française en faisant respecter la loi. Folie que d’avoir cru mettre au tapis les banques américaines aidées par la Commission Européenne et les différents Gouvernements français.
Comme je l’ai déjà dit, ce fut et c’est toujours un véritable assassinat de la profession. Dans la guerre du toujours moins cher pour sauver la trésorerie, il y a obligatoirement un perdant et c’est toujours le plus petit qui perd.
Les observateurs n’ont pas vu non plus que tout cela se faisait dans la plus parfaite illégalité vis-à-vis du Code du Commerce et du Code de la Propriété Intellectuelle.
Ils n’ont pas vu non plus l’utilisation scandaleuse du DR qui est en fait un vol caractérisé du travail des photographes.
J’ai lu et relu, ils n’ont pas vu.
Incroyable non ?
Pas une fois je n’ai vu apparaître et donc mis en cause Google, Getty, Corbis, Fotolia, Flickr, etc ....
C’est vrai que tous ces grands machins apportent leur obole, tous les ans, à divers festivals ......
On va quand même pas se brouiller avec eux, sinon, plus de festiveaux (vals)
Il faut bien que ceux qui ne font pas de photos continuent à vivre de la photo, non ?
- Le statut du photo-journaliste: la voilà, la seconde raison qui explique que les photo-journalistes « crèvent la dalle ».
Ah s’il n’y avait pas la loi Cressard, ça serait mieux. On pourrait mieux les payer ces pauvres malheureux.
Les payer en salaire, c’est trop cher que voulez-vous.
Chiche ne les payez pas en salaire, payez-les en droit d’auteurs en respectant le barème de l’UPP. Quand j’ai dit ça à un Rédac-Chef de ma connaissance, la réponse fût claire et nette: « C’est beaucoup trop cher ».
La vérité, c’est que tous les prétextes sont bons pour ne pas payer les photos; c’est tout.
- La carte de presse: alors là, c’est le bouquet, je cite: « Lorsque le revenu de leur activité extérieure dépasse celui généré par la presse, les professionnels doivent faire face au risque de perte de leur carte de presse ».
Les observateurs ont-ils vraiment observé ?
Incroyable, cette façon de présenter les choses. Comme si les activités autres que presse permettant à ces bandits de manger, étant trop importantes au point de dépasser les revenus des ventes à la presse, constituaient la source du problème. Vous bossez trop camarades, arrêtez vite, vous êtes hors la loi. Mettez-vous une balle, le problème sera réglé.
La vérité, les revenus de la presse sont devenus minoritaires parce que le prix de la photo a été divisé par 20 et parce que les diffuseurs vont se servir chez fotolia et chez les amateurs.
Ce ne sont pas les revenus off qui sont montés mais les revenus in qui ont baissé. C’est cela qui a provoqué la réaction de se diversifier pour croûter.
La manière de présenter la chose est significative de la solution proposée au bout du raisonnement.
Certes, il est indispensable de revoir les conditions d’attribution de la carte de presse. Il est tout aussi indispensable que cette carte de presse ne soit plus un ausweis qui serve de prétexte à l’AFP et à l’UJSF pour faire la police dans les stades. La carte de presse doit être une carte d’identité, pas un permis de travail. La carte de presse doit être un label d’éthique, d’honorabilité, d’honnêteté, sinon elle ne sert à rien, et il faut la supprimer. Je rêve là ?
De toute façon quelle que soit la carte, quel que soit le statut en or massif ou en diamant, si la photographie n’est pas vendue à un prix représentatif de la réalité du coût de production, on ne règlera pas le problème. C’est vrai pour tous les métiers.
Les observateurs proposent:
Le métier est en crise, changez de métier.
Faites du transmédia. Du transmédia vous dis-je. Avec ça plus de problème.
Faites de l’image animée Nom de Dieu et vous allez voir ce que vous allez voir.
En fait les observateurs ne font que proposer la même chose que ce qui a déjà été proposé par l’IGAC; la même chose que tous les profiteurs de la photographie proposent depuis plusieurs années à savoir, mettez vos boîtiers au clou.
Il ne s’agit plus de témoigner de la vie de tous les jours en faisant des reportages photographiques mais « de produire des objets d’information interactif ».
Bien entendu, il n’est nullement question de remonter le prix des photographies; vous rigolez là !
Il ne faut surtout pas embêter ces pauvres diffuseurs qui sont sans un sou. Quand on sait à qui ils appartiennent et quel rôle politique ils jouent, on comprend bien qu’il ne faut pas déranger. De toute façon, ils en ont rien à faire d’être en déficit. Ils ne sont pas là pour faire du fric. Ils sont là pour nous faire avaler les baisses de pouvoir d’achat, le chômage, le non-remboursement des médicaments, etc …. En fait ils sont là pour nous convaincre de payer les immenses dégâts provoqués par les banquiers.
La vérité, RAB.
Comme il faut quand même payer cette nouvelle race de photographes, il faut trouver des sous et savez-vous où on va les trouver les sous pour acheter le quignon de pain ? Les subventions de l’Etat (nos impôts), Monsieur tout le monde qui pourrait mettre des sous dans le bastringue, sans oublier les diffuseurs qui seraient défiscalisés (normal, les pauvres). Si aujourd’hui, ils ne veulent plus payer les photos, pourquoi demain voudraient-ils payer les reportages ?
Bien entendu, fini le reportage à la papa du photographe indépendant qui va chercher l’info, qui la garantit, qui la vend. Le sujet, l’angle du sujet sera décidé par la boite adéquate qui, soyons-en sûrs choisira bien la chose et surtout fabriquera la bonne bouillie pour gaver le bon peuple. Les SOFICA (Société pour le Financement de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle) seraient tout à fait indiquées pour fabriquer la potion magique pour bien voter.
Bien entendu nos observateurs qui ont observé ce qu’ils ont bien voulu observer ne manquent pas de faire remarquer que le droit d’auteur tel qu’il est ordonné par la loi (CPI) est tout à fait incompatible avec ce nouveau mode journalistique.
Donc au lieu de payer la photographie à son juste prix on fait péter la mécanique qui oblige à payer à ce juste prix.
Il y en a qui vont sauter de joie à Bruxelles car en fait il y a des photographes parmi les observateurs qui observent, non ?
Bien entendu, les observateurs ont bien observé la nature humaine. On va les affubler d’un Mastère à ces mutants. Un Bac+6, ça va le faire. Ils vont pouvoir rouler des mécaniques à défaut de rouler sur l’or.
« Création d’un Mastère professionnel « Photo-journaliste et écriture transmédia » destiné à faciliter l’intégration des photos-journalistes dans une industrie culturelle de l’information qui impose de nouvelles formes de narration ».
Oui oui, vous avez bien lu, c’est l’industrie culturelle de l’information qui impose de passer de la photographie aux « objets d’information interactifs ».
Cela a au moins le mérite d’être clair.
Bien entendu, on va faire de la formation à donf sur le photo-journalisme dans les écoles de journalistes.
Bien entendu, on va aussi éduquer le bon peuple à la photographie de presse.
Tout cela mis bout à bout, ça va faire du taf pépère pour les photographes candidats à la mutation.
Pour résumer la manoeuvre:
Comment laisser mourir la photographie de presse quand on mesure l’apport capital de la photographie dans la mémoire d’une nation.
Difficile de dire brutalement aux photo-journalistes français d’abandonner la photographie pour faire des POM (Petite Oeuvre Multimédia) ou des Web-documentaires. Mais en leur disant de faire les deux et de confier leurs docs à une équipe spécialisée, tout en leur promettant une formation Bac+6, un changement de statut et une carte de presse, peut-être qu’ils vont mordre à l’hameçon ? Après des années de mensonges et aujourd’hui de réductions budgétaires, il y a peut-être encore quelques naïfs.
La manoeuvre est habile. Avec une simple photographie, difficile de tordre la vérité sans la complicité du photographe qui devra y perdre sa passion et son éthique; alors qu’avec un montage vidéo mixé de quelques photos, de quelques phrases bien travaillées et d’un peu de zique, les donneurs d’ordres feront dire ce qu’ils voudront à la photographie. Le photographe sera parti sur commande de la boîte qui le paye et aura au préalable signé le contrat qui va bien et qui lui cloue le bec.
En fait il ne s’agira plus de photo-journalisme mais de com au service du payeur.
C’est comme cela que la « photographie » devient « image ».
Getty Images, Google Images, VISA pour l’Image. L’idée vient de loin …..
Camarades photo-journalistes, restez ce que vous êtes; des passionnés de la photographie, des obsédés de la vérité, des humanistes, des hommes libres.
Gardez vos appareils photos et faites de la photographie.
Les patrons de presse cherchent à récupérer sur le net l’audience qu’ils sont en train de perdre à grande vitesse sur le papier. Pour cela il leur faut de toute urgence de la main-d’oeuvre à pas cher pour produire « les objets machins ».
Le photographe sait cadrer, il connaît la lumière, il a le sens de l’actualité. Il suffit de lui faire adopter la caméra vidéo. Ca fait des économies de formation et de toute façon il ne demandera rien de plus que de vivre de son travail. Que peut-il espérer de mieux ?
Rester lui-même, peut-être !
Mais au bout du bout, il suffit d’une douzaine de mots bien choisis pour que la photographie reste la photographie:
Art 1: La photographie gratuite est interdite quel que soit le média commercial.
Art 2: Les photographies sont achetées à leur auteur en respectant le barème négocié entre les auteurs et les pouvoirs publics.
Art 3: Le montant minimal de la photographie imprimée est fixé à 130 €.


Photo: Daniel Castets - REGARDS DU SPORT - Neuf ans et déjà au Grand Parquet.
LONGUE VIE AUX VRAIS ENTREPRENEURS !

Ceux qui n’ont qu’une idée en tête, faire du fric à tout prix pour le « mettre à gauche » (pardon, plutôt à droite), et peu importe les moyens employés.
Et il y a ceux qui sont obsédés par le développement de leur entreprise et qui n’hésitent pas à piocher dans leurs bénéfices pour investir. Ces derniers sont des créatifs; ils sont indispensables à notre société. Ils choisissent d’augmenter les recettes plutôt que de diminuer les dépenses pour équilibrer les comptes et faire du bénef. Cela demande de l’imagination et beaucoup de travail. Mais, le travail est émancipateur, non ?
C’est à cette seconde catégorie qu’appartient le patron d’OBJECTIF BASTILLE qui vient d’acheter PHOTOPRONY, le revendeur bien connu des professionnels équipés Canon.
Quand un patron achète un concurrent, il y a deux possibilités; soit il ferme la boutique achetée en éliminant ainsi le concurrent, soit il relance en augmentant son offre et en embauchant. C’est le choix que vient de faire Christophe LAIGLE.
Ce n’est pas son coup d’essai. En 2007 il avait déjà racheté NUMERIPHOT à Toulouse qui est devenu le Number One des revendeurs de province.
Il n’y a pas que les Agences Photographiques qui ont été coulées par Getty, Fotolia et consort.
Il n’y a pas que les photographes indépendants qui sont à la ramasse.
Il n’y a pas que les photographes salariés qui sont licenciés.
Il n’y a pas que les artisans photographes de province qui disparaissent.
Il y a aussi les revendeurs de matériel qui sont aussi touchés par la crise et dont le chiffre d’affaires a considérablement plongé ces 3 dernières années.
J’ai habité CHELLES, en Seine et Marne, ville dortoir de 53.000 habitants, qui n’a plus de photographe (salut Jean-Jacques).
J’habite neuf mois de l’année un petit village collé à FONTAINEBLEAU, ville riche de 15.000 habitants, qui n’a plus de photographe.
Je vais trois mois par an dans mon petit village natal du Gers et le seul photographe du canton de CAZAUBON (4500 habitants) a coulé corps et biens.
Dans ces trois cas très différents, les raisons de la débandade sont les mêmes à savoir, les grandes surfaces et les sites internet de vente en ligne.
Les revendeurs pros ont pris une claque en 2011 et 2012 va être pire.
Quant à 2013 et 2014, l’austérité décidée par le Gouvernement ne va pas arranger le commerce. Ca va dégringoler davantage.
L’approvisionnement en matériel professionnel ne peut s’accommoder des grandes surfaces et de l’Internet. La technologie numérique de plus en plus pointue impose des connaissances, un soutien, un SAV que seuls des revendeurs pros peuvent assurer. Le prêt de matériel en cas de catastrophe est capital pour un professionnel, surtout lorsqu’il n’a pas les moyens de tout doubler. Essayer un boîtier pendant un ou deux jours avant d’investir est tout aussi important car l’erreur de casting se paye très cher. Qui sur la place de Paris, offre de telles prestations ?
C’est donc dans cet esprit que PHOTOPRONY va rester le support des photographes professionnels équipés Canon.
La partie broadcast va être développée. Normal quand on connaît les nouvelles inventions de Canon dans la vidéo.
Bien entendu PHOTOPRONY va proposer tout le matériel d’éclairage, de mesure, de studio en bénéficiant du stock important d’OBJECTIF BASTILLE.
Au fait, OBJECTIF BASTILLE s’est enfin doté d’un superbe site Internet.
C’est ici
Longue vie aux vrais entrepreneurs.

Abonnez-vous à « Profession PHOTOGRAPHE »

Qui d’autre que lui aurait eu la crédibilité indispensable pour être cru et soutenu ?
Pascal QUITTEMELLE, photographe indépendant, créateur du concours européen « Les photographies de l’année », mais aussi défenseur du droit d’auteur, de la photographie et des photographes a décidé de porter plus haut le drapeau de la profession.
Il a décidé de créer un magazine consacré à la défense des photographes.
« Profession Photographe », destiné aux photographes professionnels, sera bien évidemment indispensable à tous ceux qui usent et abusent de nos photographies.
Le Numéro Un vient de sortir des presses. Le routage va commencer la semaine prochaine.
Il est tout juste temps de vous abonner pour le recevoir.
C’est ici.
« Qu’on se le dise ! »


Photo © Gérard VANDYSTADT- REGARDS DU SPORT - Odile (OdLF): littérature photographique
LA CHRONIQUE DE ODILE DE LA FOUINE
Gérard VANDYSTADT, comme vous le savez, aime les Beaux Arts. Son truc, le dessin et la peinture. Il est devenu le photographe que l’on sait, et éditeur de nombreux livres photographiques remarquables. Aujourd’hui il s’intéresse toujours à la photo (évidemment), mais aussi aux…. jeunes pousses littéraires.
Vous lirez ici la première partie des aventures de Odile de La Fouine (OdLF), stagiaire chez REGARDS DU SPORT.
« Le voyage improvisé » (en huit épisodes).
C’est drôle et ça décoiffe.
Le monde de la photo vu par une naïve, a moins que ….
A ne pas manquer. C’est ici.


FUJI ENCORE !
Je suis toujours émerveillé par les photographies de mon Fuji X100. Je fais de superbes 40x60 en utilisant seulement les 2/3 du fichier.
Cet été, j’ai parcouru le Gers à contrejour et j’ai mesuré ce que je pouvais sortir de ce petit boîtier.
Deux handicaps néanmoins: sa lenteur de mise en route et sa focale fixe de 35mm. J’arrive trop souvent après l’action et souvent trop court car ne pouvant approcher le sujet. C’est là qu’on mesure que pour tout faire au 35mm, il ne faut pas avoir la flemme.
Il y a bien le Fuji XPro 1 copieusement équipé en objectifs fixes et en zoom; mais lui aussi a une vitesse de mise en route et un AF beaucoup trop lents pour qui veut faire du reportage dans la rue.
En fait, il n’est pas possible de l’utiliser en boîtier complémentaire d’un Canon 5D MIII équipé du 135 ou du 300.
Fuji a bien compris tout cela et vient d’annoncer à la Photokina la sortie du X-E1 équipé du même capteur que le XPro1, donc la garantie d’avoir ce qui se fait de mieux en qualité de fichier et qui bénéficiera d’un AF fulgurant couplé au nouveau petit Zoom 18-55, et d’une vitesse de déclenchement à 5/100 de seconde.
Reste à voir le délai de mise en route du boîtier.
Bingo, le voilà donc, peut-être, mon prochain petit boîtier qui me suivra partout, équipé du nouveau petit zoom 18-55 mm f/2,8-4 stabilisé (équivalent 27-84).
Le tout à 1300 €. Le 50 mm à 1,4 bien entendu, sera aussi le bienvenu.
Disponibilité: mi-octobre 2012.
Au fait, vous êtes quelques uns à attirer mon attention sur des pannes survenues sur le X100 et sur le XPro1.
Je vous assure que je n’y suis pour rien.
Il n’empêche que Fuji France ne semble pas être à la hauteur de ses prétentions vis à vis des photographes professionnels.
La fiabilité du matériel et le SAV sont deux conditions indispensables à la pérennité d’une marque.
A bon entendeur ….
Il ne suffit pas de fabriquer le plus beau fichier du monde, encore faut-il pouvoir faire clic au bon moment.


LE 6D - Canon MET LE WIFI ET LE GPS ...
Depuis qu’il est sorti, vous avez envie du Canon 5D Mark III ? Moi aussi.
A 3170 €, c’est cher quand on ne vend plus de photos.
Ceux qui l’utilisent vous diront que le prix est justifié au regard des résultats obtenus.
Avec le 6D, Canon propose un plein format, comme le 5D, le 5DMarkII et le 5DMarkIII.
Si le 6D à 2100 € vaut 1000 € de moins que le 5D Mark III, c’est qu’il y a quelques raisons:
- L’AF est moins performant (moins de capteurs et moins de capteurs en croix, 11 au lieu de 61).
- Le viseur est à 97% au lieu de 100%.
- La vitesse max est 1/4000 au lieu de 1/8000 s.
- La Synchro-flash est au 1/180 s, au lieu du 1/200 s.
Pas très glorieux, diront les grincheux, de faire du nouveau avec des caractéristiques qui datent de la « préhistoire ».
Taratata .... Après avoir pris l’avis de deux utilisateurs privilégiés du 6D, il en ressort que l’AF du 6D n’est pas aussi performant que celui du 7D, notamment en Ai Servo (suivi). Par contre il est meilleur en sensibilité que tous les autres boîtiers (il attaque à -3 EV) ce qui permet de faire le point en très basse lumière.
Le second essayeur situe donc l’AF du 6D entre celui du 5D MarkII et celui du 5D Mark III (qui est top).
Donc attention aux élucubrations qui voguent sur le net actuellement.
Il doit bien y avoir des plus, notamment la qualité du fichier, qui devrait bénéficier de l’acquis des boîtiers précédents. Le processeur Digic V+ (notez le +) doit servir à quelque chose, notamment à traiter le fichier avec plus de délicatesse.
Depuis toujours, Canon fait mieux à chaque fois quant à la qualité du fichier. Et ce mieux s’est toujours retrouvé sur les boîtiers pros et amateurs, donc ..... en toute logique on devrait avoir une qualité de fichier à minima à la hauteur de celui du 5D Mark III.
Bien entendu, ce qui attire l’attention, c’est le WIFI et le GPS, même si cela n’a rien de révolutionnaire car des petits compacts à 300 € ont déjà cela depuis belle lulu. Même mon téléphone possède ces considérables innovations. C’est mieux de l’avoir que de ne pas l’avoir. Surtout que l’on peut faire du LiveView sur un iPhone avant de déclencher. A bien y réfléchir, j’en connais un qui va s’amuser comme un petit fou avec ce truc. J’en connais d’autres qui vont gagner des sous.
Oui mais voilà, le 5D Mark II (le papa de l’excellentissime 5D Mark III), lui aussi plein format, est sur les rayons des occasions à 1200 €. Sachant quand même que ce boîtier n’existe plus en neuf depuis ce mois-ci, tout simplement parce qu’il n’est plus fabriqué. Sachant que d’une manière générale, tous les 5D sont rares sur les étagères des occasions.
Il est donc logique qu’il soit remplacé par un autre boîtier, le 6D.
Le 6D est donc un nouveau boîtier plein format qui se situe en dessous de la coqueluche du moment, 5D MarkIII, mais nettement au-dessus du 5D Mark II en terme d’AF et de qualité de fichier (même s’il va être difficile d’y voir un différence significative).
Donc, nous avons aujourd’hui, en neuf, trois boîtiers « plein format » et deux boîtiers en occasion.
- Le 5D mark I d’occasion à 600 € (excellent état).
- Le 5D Mark II d’occasion à 1200 € (excellent état).
- Le 6D à 2100 € en neuf.
- Le 5D Mark III à 3170 € en neuf.
- Le 1DX à 5990 € en neuf.
Il y a de quoi satisfaire les riches et les pauvres.
A propos du marché de l’occasion:
« Daniel, je n’ai jamais vu ça. Les photographes me ramènent du matos de plus en plus vieux, de plus en plus rincé et donc de plus en plus invendable.
Ils raclent les fonds de tiroir pour essayer de se faire quelques sous. Je comprends leur situation difficile mais il n’y a plus de demande en occasion. On va finir par ne plus rien reprendre car de toute façon personne ne veut plus de ces boîtiers en concurrence avec du matériel neuf de plus en plus performant avec des prix à la baisse. Le matériel amateur à 1000 € est au moins aussi bon que le pro d’occasion; comment veux-tu le revendre »?
Il se passe pour les boîtiers numériques le même phénomène que pour les ordinateurs. Tout cela est en train de devenir du jetable.
C’est la dure réalité de l’informatique, et de la prééminence d’une économie toujours plus polluante.

« ROUGE DEHORS ET BLANC DEDANS »

Décidément, le changement ne sera jamais pour maintenant !
Mais qu’est-ce qui m’a pris de voter pour Hollande au deuxième tour ?
Je me suis encore fait avoir !
Alors que la promesse avait été faite de légiférer sur « La neutralité du net », Fleur PELLERIN, approuvée par son Ministre de tutelle Arnaud MONTEBOURG, vient de déclarer que ce n’était plus une priorité et qu’il était urgent d’attendre.
Pourtant là non plus, ça ne coûte pas un centime au budget de l’état.
Quand je pense que je suis allé voter pour MONTEBOURG aux primaires du PS avec l’arrière-pensée de le tirer sur sa gauche.
En fait, je me suis fait avoir au grattage et au tirage.
Ils ne changeront jamais. Des mystificateurs. Qu’ils aillent se faire f.... !
Mon grand-père qui avait une grande expérience en politique, me disait toujours:
« Un socialiste, c’est comme un radis; rouge dehors et blanc dedans ».
Non, ce n’est pas le moment de venir me chatouiller .
Voir le détail sur NUMERAMA ici
Et sur la QUADRATURE DU NET ici


LE BAL DES VAUTOURS
Les banques Américaines nous font les poches.
Plus qu’une semaine pour voir ce petit bijoux sur Arte+7
Arte a diffusé le Mardi 3 Septembre une nouvelle émission sur le pouvoir des banques américaines qui dirigent le monde.
Vous n’avez pas le droit de manquer cela !
Vous allez voir comment Goldman Sachs a volé les américains les plus pauvres.
Vous allez comprendre comment Goldman Sachs vole avec la complicité des Gouvernements, les Européens les plus pauvres.
C’est de la dynamite.
Nos députés Français vont voter dans quelques jours le nouveau Traité Européen qui a été fabriqué par les banques américaines et allemandes pour nous faire les poches.
Nos députés sont-ils au courant de cela ?
Bien sûr qu’ils sont au courant puisque nous, nous le sommes.
Alors pourquoi vont-ils obéir à Goldman Sachs ?
Eternelle question de ceux qui collaborent et de ceux qui résistent.
C’est ici
Mais ce n’est pas tout, il y en a une autre petite vidéo tout aussi explosive que la précédente.
Vous n’avez pas le droit de manquer cela !
;-)
C’est ici
Rediffusion:
- Mardi 16 Octobre à 10h
- Samedi 20 Octobre à 10h

Une petite nouveauté sur le site de La Grenouille pour répondre à la demande fréquente de votre part de publier de manière permanente et facilement accessible le tableau des boîtiers neufs et d’occasions proposés par OBJECTIF BASTILLE.
Il y a donc maintenant un lien « Matériel » qui vous conduira à ce tableau, et peut-être à d’autres infos, dans l’avenir.


;-)