Photo © Gérard Vandystadt - REGARDS DU SPORT - Exposition à Allauch 2010

RIEN NE SERA PLUS COMME AVANT !
Cette Exposition de photographies de sport était organisée par le club PHOCAL de la commune d’Allauch en Avril 2010. Gérard Vandystadt était l’invité d’honneur. Il exposait 60 de ses propres photographies et il était sollicité sur place pour animer un débat sur le métier d’auteur photographe de sport. Il a été rémunéré pour cette prestation.
Gérard a aussi fait de nombreuses prestations gratuites pour aider des dirigeants désintéressés, respectueux des photographes et passionnés de photographie.
Seuls les photographes professionnels savent que faire cadeau de deux jours de travail représente un vrai coût. C’est un reportage qui saute, surtout en sport car les compétitions se déroulent le week-end. Ce peut être aussi du travail pour livrer des commandes.
Le Photographe professionnel est un homme (ou une femme) comme un autre; il lui arrive de faire des cadeaux tout simplement parce que la sensibilité est la qualité première du créateur; sensibilité qui le pousse naturellement à la générosité. Mais point trop n’en faut car pour lui, si la photo est une passion, c’est aussi son métier, tout simplement.
D’expérience, lorsqu’un vrai photographe (pro ou amateur) organise un évènement, la question de la rémunération est réglée naturellement.
Il y a malheureusement des gens sans talent photographique qui gagnent des sous en s’accaparant le talent des autres.
A partir d’aujourd’hui, il en sera autrement, je l’espère fortement avec vous tous. C’est vital !



Photo © Gérard Vandystadt - REGARDS DU SPORT - Exposition à Allauch 2010

La bataille fut giganteeeeesque,
Tous les morpions périrent preeeeeesque !
:-))
Faut croire que La Grenouille et Gérard Vandystadt ont mis leur petit doigt à un endroit sensible. Vous savez quand c’est bien infecté, que ça pue, avec un petit point blanc qui fait très mal même quand on souffle dessus..
Ca vous donne des frissons ?
Tant mieux, la prochaine fois vous ferez attention où vous mettez votre doigt !
;-)
La Grenouille d’Avril a mis le feu aux forums et plus encore avec son
« Dîner de cons de la photographie ». Ma boîte mail et celle de Gérard ont explosé. Je me demande encore comment les sponsors pourront dépenser leurs sous dans des festivals photographiques de la sorte, tant les photographes pros et amateurs applaudissent cette Grenouille.
Des syndicats nationaux de photographes étrangers applaudissent eux aussi (des deux mains) alors qu’en même temps les syndicats français roupillent profondément, tranquillement. Chut ......
Même France Culture s’est fendue d’une émission le 13 Avril sur « Le photojournalisme sort du cadre » consacrée aux expositions, dans laquelle Alain Genestar « 
imagine qu’elles sont payantes ».
;-)
Plusieurs organisateurs d’expositions, qui payent les photographes, nous ont dit leur satisfaction.
Vous trouverez ci-dessous le mail de l’un d’entre eux, représentatif de la satisfaction de tous les autres, et cela sans exception. Quand je dis de tous les autres, je veux parler de ceux qui nous ont écrit, bien entendu. Je n’ai rien reçu du tout de la part de ceux qui ne payent pas les photographes.
Etonnant non ?
;-)
Vous trouverez aussi la réponse de Gérard Vandystadt.


Le 4 avr. 11 à 14:06, Alain Rodrigue a écrit :
Bonjour Monsieur,
Je viens de lire votre réponse concernant l'invitation que vous aviez reçue pour Toulouse et je vous approuve TOTALEMENT.
Je suis le modeste Président du club photo à 71100 LUX, en Saône & Loire (le bien nommé L'Oeil de LUX ) à 3kms de St-Loup de Varennes, là où Nicéphore Niepce inventa la photographie et à 4kms de Chalon/Saône, berceau de la PHOTOGRAPHIE.
Fort d'une trentaine de membres, nous organisons un mini-salon photo et nous invitons, chaque année, des photographes de bonne renommée .
Fonctionnant grâce à un auto-financement en plus de la petite subvention communale, nous REMUNERONS nos invités, quels qu'ils soient, dans la mesure de nos moyens; mais nous voulons absolument le faire. Le montant est décidé d'un commun accord entre les participants. Et tout se passe très bien.
D'une année à l'autre nous recevons entre 700 à 8/900 visiteurs en 2 jours. Pour un village de 1800 âmes, nous sommes heureux.
J'ai bien conseillé dernièrement une photographe locale pour les affiches de "Chalon dans la Rue". De Zéro elle est passée à 1.200€. Ils avaient fait miroiter la notoriété, la chance d'avoir été choisie, etc...comme d'habitude. Les rats !!!
Je vous remercie à l'avance de m'avoir lu et je vous prie d'agréer, Monsieur, mes meilleurs sentiments, photographiques bien entendu.
Alain RODRIGUE


La réponse immédiate de Gérard VANDYSTADT au Président Alain RODRIGUE le 4 Avril 2011:
Cher Monsieur et Président,
Votre très aimable petit mot me touche beaucoup. Et il me donne aussi l'occasion de préciser ici certaines petites choses bien importantes !
Depuis 30 ans j'ai participé à titre personnel et/ou au titre de directeur de l'Agence de Presse Vandystadt et maintenant depuis 2005 de l'Agence Regards du Sport-Vandystadt à des dizaines d'expositions photographiques, de la plus petite à la plus... grande. Dans des espaces de 100
à 400 (et deux ou trois fois encore bien plus), avec de 20 à 150 photographies... avec des formats allant du 40 x 60 au 1120 x 1680.
En France, j'ai exposé à l'Académie Française, au Grand Palais, au Salon de la Photo (400
d'expo), à Visa pour l'Image (1000 ), mais aussi à l'hôtel de Ville du Havre (+ de 1000 ) et à Marseille, Rennes, Lille, Lyon, Brives, Menton, Angers, Riedisheim , Villiers-le-Bel, Le Perreux-sur-Marne, Lormont, Allauch, etc... (pardon de ne pas citer tout le monde), et bien sûr de très nombreuses fois à Paris ! Pour l'étranger je citerait entre autres Lausanne Suisse, au Musée Olympique... (A Paris il y a eu aussi une formidable exposition au Musée National du Sport).
Bref et etc... Ce que je veux vous dire c'est que dans la majorité des cas, lorsque j'ai vraiment été bien reçu et traité (en tant que photographe professionnel), ce n'est pas nécessairement dans les endroits les plus "prétentieux" et les plus recherchés en général par certains photojournalistes ou auteurs "reconnus" , mais dans des endroits dirigés par de "vrais photographes amoureux de l'image" et parmi ceux-là le plus souvent, ceux de petits et grands clubs de photographie français, et notamment bien sûr ceux de la FPF (Fédération Photographique de France). Les "grands pros", ce sont surtout eux... avec de petits moyens parfois, mais avec une passion et une foi plus grande que la Tour Eiffel !
Ils savent tout faire, les tirages, les encadrements, exposer dans des lieux judicieux et agréables, réaliser de bonnes et très bonnes scénographies et traiter leur public avec amitié et respect. Ils savent aussi très bien recevoir le photographe invité, tout en le défrayant correctement pour l'exposition de ses oeuvres, sa présence effective et sa collaboration active !
Ah, j'oubliais, ils savent aussi toucher une photo du bout des doigts, la prendre en main et la reposer sans y laisser d'empreintes et sans jamais la traiter comme un chiffon. Et tout cela c'est très important pour moi !
Alors que dire de plus ? "MAP11 Festival de la Photographie de Toulouse avec Messieurs : Jean-Stéphane Cantero et Pierre Garrigues (associés), je ne l'ai pas senti... du tout !
Voilà, Monsieur le Président, ce que je souhaitais vous faire savoir en réponse à votre mail.
Bien cordialement,
Gérard Vandystadt
PS. : En l'état, je vous autorise bien volontiers à reproduire, voire à diffuser si vous le souhaitez, cette réponse.

Voilà, voilà ..... Pour que chacun visionne bien le topo:

- A MA GAUCHE, le Président bénévole d’un petit club photo d’une petite commune de 1800 habitants avec comme seule ressource une maigre subvention municipale et un autofinancement acquis par l’activité des 20 membres du club, qui paye les photographes qui exposent ou interviennent.
- A MA DROITE, le Patron rémunéré d’une boîte de com d’une grosse ville de 1.000.000 d’habitants qui touche les subventions de EDF, SFR, FNAC, La Mairie de Toulouse, l’Aéroport de Toulouse, LA DEPECHE DU MIDI, la Région Midi-Pyrénées, NIKON, etc ... Ils sont tous .
Du lourd. Un sacré paquet de fric,
qui ne paye pas les photographes qui exposent ou interviennent.

Vous avez bien visionné le topo, là ?
Hein ?
Nul besoin d’être sorti de Polytechnique pour comprendre ?
Nul besoin d’échanger des arguments oiseux ?
« Papy, j’ai tout compris. Le pauvre il donne et le riche il prend ! »
:-))










Photo © Mario FOURMY - ABACA PRESS - Marie-Laure VIEBEL

76% DE PHOTOS ILLEGALES.
Vous vous souvenez certainement de la Grenouille de Mars intitulé THE WINNER IS ... « parlant » du PARISIEN qui avait répondu à mon ami Mario:
« Merci pour votre envoi. Quant aux photos, nous ne prenons que des photos DR pour ce dossier.
Merci, bien cordialement ».

J’ai donc récupéré le fameux dossier publié dans le supplément LA PARISIENNE N° 20679 du 5 Mars 2011.
Il est composé de 3 pages regroupant 18 photos de femmes.
A l’évidence l’icono chargé(e) de rechercher les photos n’a pas été capable de ne trouver que du DR.

Sur ces 18 photos il y a 10 photos DR, 1 photo signée Getty et donc 7 photos signées du nom du photographe.
Je me suis mis à la place du Rédac-Chef, seul véritable responsable du dossier, censé faire les choix photographiques, bien entendu approuver les textes et la mise en page et pour terminer, vérifier que la loi est bien respectée notamment la signature des photographies. Il est évident que lorsque l’on a décidé de ne prendre que du DR pour ne rien débourser, point n’est besoin de vérifier si la loi est bien appliquée.
J’ai donc regardé les 10 photos DR au cas où je pourrais identifier les photographes lésés.
J’avais à peine commencé ma recherche que mon ami Mario me téléphone. Hilare il était, au bout du fil.

« La nana a refusée la photo que je lui proposais parce qu’il aurait fallut me la payer, et elle a trouvé une autre photo de Marie-Laure VIEBEL qui m’appartient et qu’elle a signée DR.
Tu te rends compte, je l’ai eue au tel, elle me connaît, elle choisit une photo à moi et elle la signe DR alors qu’elle savait que j’allais suivre ce dossier. Ils se permettent tout. Ils se croient vraiment au-dessus des lois 
».
Donc 1 DR facilement identifié, il en reste 9.
En 5 mn de recherche avec TinEye et Google, j’ai trouvé 5 photographes dont les photos sont signées DR et qui sont donc lésés dans leur droit moral et patrimonial. Il s’agit de :
- Francesca MONTOVANI
- Martin BRUNO
- Gérard BEDEAU
- Mikaël BARDY
- Klaus ROESTHILBERGER
Donc, si ces photographes veulent plus de précision pour ester en justice, je suis à leur disposition. Gratuitement.
;-)
Il reste donc 4 DR que je n’ai pas réussi à identifier. Il est vrai que ce n’est pas mon métier et que je ne sais pas où l’icono est allé(e) faire son marché.
Si moi, incompétent que je suis dans ce métier, j’ai pu trouver en 5mn 6 photographes sur 10, pourquoi Le PARISIEN n’a pu faire de même et même mieux ?
Tout simplement parce que tous ces DR sont des faux DR, c’est évident et que par conséquent pourquoi se fatiguer à chercher ce que l’on ne veut pas trouver ?


La curiosité est ......
Je suis curieux et j’ai donc examiné les 52 pages du magazine qui contient 146 photos (hors pub).
Sur ces 146 photos:
- 89 photos signées DR et 61 %
- 22 photos non signées et 15 %
- 35 photos signées correctement et 24%

Donc 111 photos sur 146 soit 76 % sont hors la loi.
J’ai remarqué que les photographies signées représentent des personnalités très connues qui maitrisent leur image, et dont les photographes ne supporteraient pas de se laisser avoir.
Imaginons que les photographes qui ont réalisé ces 111 photos portent plainte à la 17ème chambre. Ils sont sûrs de gagner et LA PARISIENNE dépose le bilan.
J’ai personnellement obtenu 2000 € d’une chaîne TV du Service Public (merci BMH Avocats) pour le vol d’une seule photo sur mon site Internet (ex) de Patinage Artistique. J’ai obtenu cela (l’avocate) à l’amiable, afin que je n’aille pas en justice.
Cela montre que LE PARISIEN se considère comme intouchable et pourtant nous sommes en République, dans un état de droit.
Oui ou non ?

En attendant que le juge de la 17 ème chambre tranche le litige, LA PARISIENNE, copine DU PARISIEN, a fait une économie de:
194 € x 111 = 21534 € pour un seul numéro (Barème UPP).
Bien entendu, nous entendons tous les jours de la part des diffuseurs (médias) que s’ils devaient payer les photos à leur juste prix, ils devraient mettre la clé sous la porte.
Autrement dit, pour que ces messieurs se gavent, les photographes doivent crever.
Aujourd’hui nous n’en sommes plus aux photos à moins de 1 €, nous en sommes aux photos volées, c’est-à-dire aux photos à 0 €.
On sait où conduit le travail gratuit. Monsieur KRUPP a fait fortune avec le travail gratuit dès 1933 en Allemagne.











JE SUIS LE CHEVALIER BLANC !
La Grenouille de Mars a fait son petit effet dans le mundillo de la photographie parisienne.
Un de ses propos était de dire aux médias acheteurs de photos d’abandonner les microstocks qui proposaient des images (et non des photos) dont certaines étaient plus que douteuses.



Quelques jours après, le patron de Getty France donne une interview au Journal du Net dans laquelle il se pose en chevalier blanc comparé aux bandits du net. Il ne manque pas d’air lorsqu’on sait que Getty et Flickr c’est du pareil au même car Flickr diffuse Getty (et inversement), car Getty est propriétaire de plusieurs microstocks cogérés avec l’AFP.
Au fait, on en est où avec
l’AFP ? Chuuuut !
Jeff Guilbault indique à propos des photographes indépendants:


« Cette myriade de photographes indépendants représente une véritable opportunité pour nous. Car ils sont aussi des clients qui nous achètent des photos. Dans ce nouvel écosystème, le fournisseur est aussi acheteur. C'est un cercle vertueux ».

Il est indispensable de lire la totalité de l’interview du Journal du Net.
Donc, le patron de Getty France se glorifie de s’être emparé du marché des PME françaises qui ne veulent plus « acheter » de photos douteuses, qui ne veulent plus voler de photos sur Google Images.
Il considère même que les photographes indépendants sont une vraie opportunité pour Getty car ils achètent eux aussi des photos chez Getty. J’avoue ne pas avoir bien saisi tous les propos de ce Monsieur.
Pourtant « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement », non ?
J’ai beau me creuser la tête, je n’arrive pas à comprendre pourquoi un photographe indépendant éprouverait le besoin d’acheter une photo chez Getty sachant que d’après la loi française il n’achète que les droits de reproduction et de diffusion et que par conséquent il ne peut en faire commerce.
J’ai posé la question à mon ami « Jojo » qui dépose chez Getty qui m’a donné la réponse.
« Jojo » existe vraiment, mais je ne pourrais pas lui porter des oranges à Guantanamo, car comme on sait les ricains ne rigolent pas avec les traîtres à la patrie, donc .....
;-)


« C’est simple Daniel, si je veux que Getty diffuse une photo m’appartenant, je commence par payer à Getty la somme de 37,50 € (par photo)pour qu’il la mette sur son site de vente.
Je suis donc de fait , le premier client de Getty car je suis le premier à acheter ma propre photo.


Ben voilà. Je me disais aussi que le patron de Getty France ne pouvait raconter n’importe quoi. Les photographes Indépendants commencent par acheter leurs propres photos pour avoir le droit de les vendre.
Il faut vraiment être Américain pour oser un truc pareil.
Si on considère cela comme un placement en bourse, c’est peut-être un peu risqué, mais si on considère que Getty est le Number One de la planète, cela pourrait être très rentable, non ?
Voyons cela de plus près :


Le relevé de pige à 0,05 € la photo.
Mario t’es battu à plate couture avec tes 0,99 €
J’ai sous les yeux le dernier relevé de droits d’auteur de « Jojo ».
Trois pages de chiffres écrits tout petit. Je suis obligé d’utiliser mon 50 mm à l’envers pour lire ce truc.
Vous ne saviez pas qu’avec un objectif on pouvait faire une loupe ?

Voici donc, ci-dessous, des ventes de notre ami « Jojo » (photographe qui a fait toutes les grandes Agences historiques de la place de Paris et continue à parcourir le monde) qui dépose donc chez Getty.

Il a vendu à tous les prix « Jojo », et cela se décompose de la façon suivante:

34% entre 0,05 et 1€
31% entre 1 et 10 €
16% entre 10 et 20 €
16% entre 20 et 150 €
03% plus de 150 €

Cette quarantaine de photos représente la somme de 410 €.
Un mois de travail à 410 € .
Et « Jojo » de conclure:

« Je serais bien allé à Objectif Bastille pour le stage. Rien que pour le plaisir de battre le fer de l'humour avec toi mais,................... les 60€ du stage sont devenus pour moi une somme astronomique que je dois garder car j'envisage de repartir au ......... en Juin ».

En fait Getty fait une salade composée en « valorisant » dans ses propos les photographes indépendants uniquement pour assaisonner la salade avec de l’éthique, qui caractérise les photographes professionnels indépendants. C’est de la com et rien d’autre.
Donc Monsieur le patron de Getty France, vous avez sauté sur l’occasion pour dire à vos éventuels clients « achetez chez moi, c’est du bio ». Vous oubliez que le bio, ça coûte cher.
Et à 5 cts, c’est du Monsanto.
Chers amis, clients de vraies photographies, faites comme pour les fruits et légumes: adressez-vous directement au producteur.
Vous serez sûr du produit, de sa qualité, de son authenticité. Vous pourrez dormir sur vos deux oreilles et de plus vous aurez la satisfaction de vous regarder dans votre glace en souriant car vous sauvez ainsi notre profession.
Nous ne demandons rien de plus qu’à être respectés et payés, comme vous l’êtes sûrement vous-même.










Cliquez ici
Vous avez vu ?


Belle photo de Rhoda Scott signée Ouest-France


Maintenant cliquez
ici
Vous avez vu ?


La même belle photo signée Eric Barbara.

Deux signatures pour une même photo, ce n’est pas possible. Il y a donc un voleur et un volé.
La photo qui donne le plus d’information est obligatoirement la photo originale. C’est la photo signée
Eric Barbara.
La photo signée
ouest france est recadrée éliminant ainsi le contour noir et bien entendu la signature de l’auteur et par la même occasion, le médaillon.

Le voleur est donc ...... ouest france.

Il faut être particulièrement gonflé pour piquer une photo à un photographe indépendant pour en faire un usage commercial.
Il faut l’être encore davantage pour enlever son nom et apposer celui de
ouest france.
On vole, on maquille le nom et on gagne du fric avec, car là on ne paye rien à personne.
« 
Jojo », tu es battu avec tes 0,05 € ! »
Mon copain Eric, lui, n’a touché que 0,00 €
Ils sont sans foi ni loi à
ouest france ?
Ils n’ont aucune morale ?
Ils n’ont aucune éthique ?

Mon ami Eric, auteur de cette photo, n’en est pas encore revenu (moi non plus). Il a envoyé une note de droit d’auteur à la Direction de
ouest france. Note accompagnée d’une lettre (RAR) proposant de régler le problème à l’amiable dans les 15 jours. Cela fait maintenant 2 mois que la Direction de ouest france a signé la réception de cette lettre.
La Direction de
ouest france n’a toujours pas donné signe de vie.
Cela montre une chose, la Direction de
ouest france sait qu’elle a volé cette photo mais ne veut pas le reconnaître en payant la note de droit d’auteur.
Peut-être ne veut-elle pas créer un précédent l’obligeant à payer toutes les autres photos du même acabit ?
Peut-être ne veut-elle pas ouvrir une brèche dans laquelle s’engouffreraient tous les photographes volés ?
Elle sait qu’elle sera condamnée par n’importe quel tribunal à payer une note beaucoup plus élevée que le montant réclamé par Eric, et pourtant elle ne paye pas.
Cela veut dire que la Direction de
ouest france se considère au-dessus des lois.
Cela veut dire que le Direction de
ouest france considère qu’Eric n’aura pas les moyens de se payer un avocat pour obtenir justice.
Cela veut dire que la Direction de
ouest france considère qu’elle peut sans risque dépouiller les plus pauvres, les plus faibles, justement parce qu’ils sont pauvres et faibles.

Quelle crédibilité journalistique peut-on accorder à un journal qui vole et qui ment ?





Je profite de cet exemple pour re re re dire que la SAIF est l’organisme indispensable aux photographes pour solutionner (notamment) ce genre de problème.
L’adhésion est de 15€ pour toute la vie.dd


PS:
Si ouest france se décide à payer les droits d’auteur à mon ami Eric, La Grenouille ne manquera pas de le faire savoir, c’est évident.
Après tout, peut-être s’agit-il de la bévue d’un stagiaire non rémunéré qui ne connait pas le CPI ?
;-)










fotolia, vous connaissez:
- Le microstock construit par des Français, basé aux USA avec des sous des USA qui vend des photos à des prix qui ruinent les auteurs photographes. C’est
ici
- Le microstock qui bénéficie du soutien et de la promotion du Gouvernement français. C’est encore
ici.
- Le microstock qui vient de recevoir la palme d’or « Pure player » des 180 entreprises françaises du numérique regroupées au sein de l’ACSEL dont le Président n’est autre que Pierre Kosciusko-Morizet. C’est toujours
ici.

Pourquoi
fotolia a remporté la médaille d’or ?
Amis photographes, accrochez-vous bien. Voilà ce que dit l’ACSEL pour motiver son choix:

« Le développement rapide de la société (fotolia) a été notamment facilité par sa capacité à démocratiser l’usage légal des images en levant le frein de la barrière prix, ce qui a permis l’émergence d’une nouvelle catégorie d’utilisateurs d’images tout en permettant à tout photographe de bénéficier de ce nouveau canal de commercialisation ».
Il faut être gonflé pour parler de « l’usage légal » alors que le libre de droit est parfaitement illégal en France car contraire au CPI. On comprend pourquoi le siège social est aux USA.
Pour
« lever le frein de la barrière prix », c’est tellement évident que cela tombe sous le coup du Code du Commerce français qui protège l’ordre public en déclarant la nullité d’une vente de tout produit qui ne serait pas vendu à un prix véritable et sérieux .
Quant « aux nouveaux utilisateurs », il faudra m’expliquer. Il s’agit toujours de médias même si le net vole la majorité des photos utilisées.
Quant à offrir un
« nouveau canal de commercialisation aux photographes », pour vendre à 0,14 € des photos qui en valent 150. Il s’agit en fait du canal de la misère.

Dans le mépris:
Un tel concentré de mensonges et de cynisme ne me donne qu’une envie: vomir.
Ces gens-là méprisent les photographes. C’est tout.
En résumé, cette distinction n’est rien d’autre qu’une volonté d’humilier les photographes pour les pousser toujours plus au désespoir et donc à l’abandon de la lutte pour leur survie.
En fait, le frangin de la ministre a décerné la breloque à une entreprise qui non seulement crée du chômage, mais tue la création et le journalisme.
Décidément non, nous n’avons pas les mêmes valeurs.
J’oubliais, Monsieur le Ministre Eric BESSON présidait la remise des prix.
Il était là pour nous appuyer sur la tête.
Cela va de soi et n’étonnera pas les lecteurs de La Grenouille puisqu’elle se faisait traiter par des photographes de salon, « d’extrémiste-maoiste-troskiste-marxiste-léniniste-archaïque-stalinien», et j’en passe. J’oubliais « vieux con soixante huitard » lorsqu’elle disait que Sénateurs, Députés, Ministres et autres puissants ne voulaient qu’une chose,
la peau des hommes libres que sont les auteurs photographes.
J’espère que maintenant, c’est clair pour tout le monde ?
Hein ?
C’est bien sûr, vous avez pigé ?
;-)

Dans le faux Grand Guignol:
Mais on n’est pas que dans le mépris, on est dans le Grand Guignol.
fotolia vient de demander le label Hadopi. Vous savez le truc gouvernemental qui bousille le droit d’auteur des photographes sous prétexte de les protéger contre le vol de leurs oeuvres.
Oui oui, vous avez bien lu,
fotolia veut se faire une virginité en obtenant le label qui autorise le téléchargement des photos et qui garantit à celui qui télécharge qu’il peut le faire en toute légalité.
C’est quoi ce label ? Vous trouverez la définition intégrale
ici.
« L’offre légale est une offre respectueuse des droits de propriété intellectuelle.
Notamment, cette offre a pris en compte la rémunération des ayants droit c’est-à-dire des producteurs, des auteurs, des interprètes, et de toute la filière, quand cette rémunération est due ».


Oui oui, vous pouvez vous frotter les yeux, il est bien écrit « L’offre légale est une offre respectueuse des droits de propriété intellectuelle ».
Quelqu’un qui décortique le dossier va se dire: « on est chez les fous ! »
fotolia qui ne respecte pas le droit français en matière de propriété intellectuelle demande au gouvernement ( à son outil Hadopi ) qui ne respecte pas et ne fait pas respecter la propriété intellectuelle de lui donner un label de respect de la propriété intellectuelle.
Non non, on n’est pas chez les fous. On est chez des gens qui veulent s’en mettre plein les poches et qui sont prêts à tout pour cela, même à passer pour des fous. L’important c’est de nous embrouiller, espérant qu’on n’y pigera rien. En plus, ils nous prennent pour des méduses.


Il faut savoir que l’
Hadopi ne vérifie pas les autorisations. Il fait confiance, par défaut, au demandeur du label qui lui-même est censé avoir l’autorisation de tous les auteurs. Cela est évidemment impossible.
fotolia a été condamné par la 17eme chambre justement pour ne pas avoir l’autorisation du mannequin.
De plus
fotolia est en infraction avec le CPI car il pratique le libre de droit. En infraction avec le Code du Commerce car il pratique des tarifs assassins.
D’après vous, que va faire le boute-en-train du Fouquet’s ?

Un petit tour
ici est indispensable pour bien comprendre ce qu’est Hadopi en Mai 2009.
Et
ici en Mars 2010.
Oui oui, je sais, encore un effort de lecture; mais que voulez vous, ce n’est en regardant la TV que nous deviendrons des citoyens aptes à déposer le bon bulletin dans l’urne.
;-)

Dans le vulgaire:
Une petite dernière (pour se détendre) que je viens de trouver sur le forum de
Chasseur d’Images.
Connectez vous sur le site de
fotolia ici
Dans le champ réservé à la «
 recherche » de photos (en haut de la page), indiquez  « rouge gorge » comme si vous cherchiez des photos à 14 centimes du petit oiseau pour décorer la chambre du bambin afin de l’initier à la protection de la faune sauvage.
Vous allez tomber sur une trentaine de pages, soit plusieurs centaines de photos de « rouge gorge ».
Vous les voyez bien les « rouge gorge » ?
Ne manquez pas de regarder toutes les pages car il y a beaucoup de « rouge gorge » chez
fotolia.
:-))
Vous vous rendrez compte du sérieux de cette boite au travers de son moteur de recherche et donc du légendage des photos mises en ligne.
Et c’est ce truc minable qui est sponsorisé par notre Gouvernement et récompensé par Pierre Kosciusko-Morizet.
On est vraiment dans le vulgaire.







PHOTOGRAPHES AUTEURS JOURNALISTES
Fatigués de l’apathie générale, et de l’hibernation des syndicats de journalistes.
Révoltés par les pouvoirs publics qui leur savonnent la planche.
Ruinés par la majorité des patrons de presse qui massacrent leur profession, les six mousquetaires viennent de se constituer en association:

PAJ.
C’est ici


Mario FOURMY - Président



Thierry SECRETAN - Secrétaire Général



Antoine DEVOUARD - Trésorier



Eric BOUVET - Membre fondateur



Alain NOGUES - Membre fondateur


Gérard VANDYSTADT - Membre fondateur

C’est ici

Le site Internet est réalisé par Ann AkA
Le logo est réalisé par
Alexandre Vandystadt.







MERCI POUR LE BUZZ !
MERCI POUR LES PHOTOGRAPHES !


Je remercie tous ceux qui ont relayé « La Grenouille d’Avril » qui a dépassé les 2500 connexions uniques/jour (du 4 au 6 Avril).

Cela ne rapporte pas un copec à La Grenouille, mais la grande satisfaction d’avoir réveillé quelques consciences et que maintenant les organisateurs de festivals ou d’expositions peuvent s’attendre à ce que la question de la rémunération des photographes exposants ou intervenants leur soit posée, et surtout qu’ils devront donner une réponse qui tienne la route.
La satisfaction aussi d’avoir aidé des confrères à oser dire 
« bon, mais pas con » mais aussi « oui, si tu payes ».
:-)
Merci aussi aux confrères photographes qui me donnent des infos indispensables pour analyser, dénoncer et proposer.
Merci aux photographes amateurs qui ont très fortement participé au buzz. Ils sont remontés comme des pendules.
Nous sommes le 23 Avril. La Grenouille sortira dans quelques heures.
Je croule toujours sous une avalanche de mails venant de photographes amateurs me demandant de parler des concours photos dont certains sont de véritables arnaques qui se retournent contre eux, mais aussi contre les professionnels.
Ca vient même du Costa Rica. Salut les
DZIUBAK (photographes animaliers).
Plus généralement , j’assiste aujourd’hui au réveil des photographes de tous poils qui sont en train de se rendre compte (enfin) que la coupe est pleine.
On en reparlera.
;-)

N’hésitez pas à utiliser ce petit logo pour illustrer le lien de La Grenouille. Il est gratuit. C’est un cadeau de Gérard Vandystadt.
;-)

A bientôt, début Juin. Sauf si vous décidez de faire la Révolution.
:-)
Daniel