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Photo © Daniel CASTETS - REGARDS DU SPORT - Contrejour.


L'ÉCOLOGIE, C'EST MA CULTURE !

Il y en a qui vont au psy deux fois par semaine; d’autres fument de l’herbe; certains font retraite chez les moines.
Moi, c’est la palombière.
Trois semaines dans les bois à regarder « le jour se lever » et « le soleil se coucher », cela laisse du temps à la réflexion, à la discussion.

Les sujets qui nous occupent sont la chasse, avant tout, l'écologie, la tauromachie, la musique, la politique et bien entendu la photographie.
Mettez quatre ou cinq chasseurs dans une palombière, le nez dans les nuages à ne voir passer que des buses, des grues et des pinsons, attendant impatiemment les vols de palombes, vous avez la garantie de vivre une pièce de théâtre que Pagnol n’aurait pas reniée.


L'écolo des villes et l'écolo des champs
Le sujet favori est bien entendu les histoires d’écolos des villes qui débarquent tous les ans à la même époque pour entretenir leur fond de commerce en convoquant TV et journaux pour qu’on sache qu’ils sont là, prêts à chasser le méchant chasseur.
Cette année nous avons eu droit à un commando d’étrangers (Anglais, Allemands, Belges, Hollandais), dûment harnaché, bien décidé à la castagne. Les même qui tous les été viennent goûter à la douceur de nos campagnes. Monsieur le Préfet en était tout tourneboulé.
Savent-il que le droit de chasse a été acquis en 1789 et qu’il fut la première revendication des nécessiteux à la Constituante ?
Savent-ils que jusqu’à la Révolution, seuls les nobles avaient le droit de chasser et de posséder une arme pour s’assurer de leur domination?
Savent-ils que les chasseurs veillent à la bonne santé du gibier face à l’agriculture productiviste et ses produits chimiques ?
Savent-ils que les chasseurs payent de leur poche et de leur temps pour entretenir la flore et la faune ?
Ce que les chasseurs ne savent pas, par contre, c’est comment l’interdiction de la chasse pourrait sauver la planète des gaz carbonés ?



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Photo © Daniel CASTETS - REGARDS DU SPORT - La corne.

Le toro, incontournable:
Ce que les chasseurs ne savent pas, c’est comment l’interdiction des corridas va sauver la planète de la radioactivité ?
Ce que les chasseurs ne comprennent pas c’est pourquoi ces défenseurs des animaux les préfèrent emprisonnés dans des appartements surchauffés, dans des cages, exécutés dans les abattoirs, plutôt que combattant dans l’arène ?
L’aficionado aimerait voir souffrir la bête. L’aficionado serait cruel, méchant, pervers et ...... L’aficionado est bien entendu guerrier.
Au fait vous avez déjà vu des manifs d’écolos contre la guerre du Kosovo, d’Irak, d’Afghanistan, de Libye, de Syrie ?
Avez-vous vu des manifs d’écolos contre le nucléaire militaire ?
Et une daube de toro arrosée au Rioja ...... c’est autre chose que du Canigou et du Ronron !
:-))



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Photo © Daniel CASTETS - REGARDS DU SPORT - Tuba.

De la musique avant toute chose:
Eh oui, il y a les écolos des villes et les écolos des champs.
Vous les reconnaitrez facilement, l’écolo des villes est maigre et triste, l’écolo des champs est plutôt bien portant et joyeux.
Le premier mange des pouces de soja et boit de l’eau en bouteille en verre. Le second s’empiffre de canard aux navets arrosé de Pessac.
Le premier murmure Mimi Pinson, le second chante Carmen.
Sur cinq chasseurs, il y avait quatre musiciens, le cinquième étant néanmoins un virtuose du piano pour nous cuire rôts et sauces.
L’un avait perdu quelques dents et s’inquiétait de savoir comment il tiendrait le bec du saxo. L’autre avait une répétition qui s’avérait périlleuse.
Enfin tous avaient décidé de regarder la soirée de réouverture du Bolchoï sur Arte. Soirée accompagnée d’un « Grand Bas » de Mauléon.
Oui le chasseur est un écolo des champs qui préserve jalousement son territoire pour qu’il reste vivant et beau.
Non le chasseur, pardon, l’écolo des champs, ne rêve pas de conquérir le pouvoir politique, la nature lui suffit.



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Photo © Daniel CASTETS - REGARDS DU SPORT- Chabrot !

La politique, fatalement:
Périodiquement, les écolos des villes se mettent à gesticuler dans tous les sens, agacés par des champignons qui envahissent leurs zones érogènes.
C’est le rut de l’écolo des villes, toujours à la même saison, la saison des élections.
C’est là que les chefs écolos font commerce des voix des petits écolos des villes contre des sièges de députés. Et bien entendu le chantage consiste à échanger le capital idéologique accumulé (nucléaire, aéroport, autoroute, chasse, corrida, chienchien à sa mémère) contre des sièges bien confortables et bien payés qui assurent aux chefs écolos des villes un avenir pépère. Et si en plus, le chef écolo des villes arrive à cumuler les sièges de Maire et de Député (ou de Sénateur), c’est l’apothéose. Le chef écolo grossit, grossit, engraisse tellement, comme un ortolan, qu’on ne l’entend plus. Fatigué de ne rien faire, il laisse le soin à d’autre écolos des villes de défendre la cause des chasseurs de .... sièges et de portefeuilles. Sa seule préoccupation sera, une fois bien installé, d’être reconduit dans sont petit nid pour quelques années supplémentaires. C’est pour cela que de temps en temps il distribue quelques baffes aux jeunes chefs écolos des villes; lorsqu’ils risquent de remettre en cause le petit nid douillet du vieux chef écolos des villes. Non mais ...
N’oublie pas, petit écolo des villes, que la priorité c’est le siège, pas le CO2.
- «
 Tu te rends compte, les écolos font 5% dans les sondages, ce qui ne les empêche pas de vouloir imposer la sortie du nucléaire à 95% des Français, et cela au nom de la démocratie , c’est du terrorisme intellectuel ! »
Qu’ils soient de gauche ou de droite, les écolos des champs n’apprécient pas beaucoup les écolos des villes. Ils n’ont pas la même culture. Il n’y a pas d’herbe sur le périph. Il n'y a que du béton, et la culture ne passe pas à travers le béton. Il n’y a pas d’ours au Bois de Boulogne.
Qu’il soit de droite ou de gauche, l’écolo des champs n’aime pas Bruxelles. C’est un mot qui lui hérisse le poil.
- « 
Tu veux me dire pourquoi ces c.....s de Bruxelles nous interdisent de chasser l’ortolan, les palombes et d’aller aux corridas ? »
- « 
Tu veux me dire pourquoi ils nous font c...r alors que toutes ces activités sont créatrices d’emploi et apportent des sous à l’Etat ? »
- « 
Tu veux me dire, on gêne qui à s’amuser au fond des bois ? ».
- « 
C’est simple, leur but est de faire de nous de bons petits Européens et donc de nous faire abandonner ce que nous aimons pour nous faire aimer autre chose, la télé par exemple et aussi le béton. Ce que nous aimons, c’est notre culture, qui nous permet de savoir qui nous sommes, d’où nous venons et donc de garder le cap".
- "Pour faire de nous des bons « citoyens européens» inodores incolores et sans saveur qui disent oui à tout, ils n’ont d’autre solution que de nous couper de nos racines. Car la seule façon de faire tomber définitivement un arbre, c’est de lui couper ses racines. Et nous on aime les arbres avec des racines. Il faut en avoir de bonnes et profondes racines pour résister au vent des idées dominantes et à la tempête des critiques".
- « 
Pas étonnant que Bruxelles finance à fond les écolos des villes, et d’ailleurs ils le leur rendent bien en votant tout ce qui passe au parlement, Maastrich, Lisbonne et tout le reste ».


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Photo © Daniel CASTETS - REGARDS DU SPORT - Pépé, elle est morte ?

L’éducation, obligatoirement.
C’est dans la palombière que l’écolo des champs élève les petits écolos des champs; prodiguant esprit d’indépendance et de tolérance.
C’est là qu’on fait les comptes du gibier prélevé et que l’on veille à ce qu’il en reste pour la saison prochaine.
C’est là qu’on planifie les travaux de nettoyage, de débroussaillage de la forêt, des fossés, des ruisseaux.
Il va de soi que l’écolo des champs fait tout cela, tous les ans, gratuitement, juste pour le plaisir d’être utile à tous.
C’est là que le petit écolo des champs apprend la météo, les saisons, la reproduction, la vie, la mort, tout simplement.
C’est là qu’il apprend que « 
beaucoup savent parler, bien peu savent faire ! »
Convivialité et douceur de vivre en pleine nature, à l’abri du bruit et des ambitions mortelles, telle est la tradition de l’écolo des champs.
L’écolo des champs ne va pas à la ville imposer sa façon de vivre à l’écolo des villes.
Qu’est-ce qui pousse l’écolo des villes à vouloir imposer ses vues à l’écolo des champs ?
L’écolo des villes détient-il la vérité universelle ?
L’écolo des villes est-il frustré de ne pouvoir vivre au champ ?
L’écolo des villes est-il jaloux de l’écolo des champs ?
Est-ce pour cela qu’il est méchant, agressif et autoritaire ?
Est-il tout simplement naïf ?
Est-ce pour cela qu’il refuse de partager le repas de l’écolo des champs ?
Pourtant il y a des aspirations communes entre écolos de villes et écolos des champs, ne serait-ce que sur l’avenir de la planète, la protection de la faune et de la flore auxquelles est particulièrement attaché l’écolo des champs car il y vit tous les jours dedans.
« 
Alors cousin, tu viens quand à la palombière ?
Si tu veux nous aider à sauver la nature autrement qu'en paroles, il y a du travail pour toi ! »


Picasso+-Taureau-Serie+Affiches

La photographie, évidemment:

L’écolo des champs aime l’art et la technologie. Il chasse aussi les images avec son smartphone.
C’est sur mon iPhone que j’ai reçu le message de Christian concernant la décision de la cour de cassation de ne point reconnaître l’originalité d’une photographie et donc que la ville de Marseille puisse en user et abuser gratuitement.
S’ensuivit le communiqué pétaradant du SNJ, à la mesure de sa méconnaissance du dossier.
Voir
ici la juste analyse de l’UPP sur cette question.
La discussion fut passionnante et passionnée:
Comment un juge dont la mission est de faire respecter la loi pouvait-il s’arroger le droit de juger ce qui était une oeuvre originale ou pas, ce qui était artistique ou ne l’était pas ?
Ce qui était artistique devant être rémunéré en droit d’auteur conformément à la loi (CPI) ce qui ne l’était pas étant librement et gratuitement exploitable.
Oui mais, où commence l’Art et où finit-il ?
A la question, quel est le meilleur peintre du monde ?
Tous furent unanimes: Picasso évidement. Picasso qui a peint et dessiné les toros sa vie durant.
A la palombière tous sont aficionados. Les racines sont là, bien vivaces.
- «
Pourtant, Fragonard, Monet et beaucoup d’autres, très différents émeuvent tout autant ».
- « 
Non non, Picasso, c’est un coup de poing dans l’estomac, et pis c’est tout ».
La conclusion étant qu’il ne pouvait être question de classer les artistes et les émotions provoquées par leurs oeuvres.
La discussion fut tout autre sur le prix des peintures et des photographies.
- « 
Tu ne vas pas me dire que les 30 secondes et les cinq coups de crayon de Picasso pour dessiner le toro valent des millions d’Euros ? »
- « 
Si si, il lui a fallu 40 ans de travail pour arriver à ce résultat ».
C’est ça le travail d’un créateur, c’est ça le droit d’auteur. C’est le capital intellectuel, créatif accumulé, trituré, amélioré qui fait que cela parait facile, naturel et finalement émouvant.
Ce sont des dizaines d’années de galères qui accouchent un jour d’une peinture, d’une photographie, puis d’une autre et encore d’une autre ....
Pour ceux qui veulent en savoir davantage, c’est
ici

Vous allez me dire que tout ce je viens de vous raconter n’a pas grand-chose à voir avec la photographie.
Que viennent faire là, l’écologie, la musique, la chasse, la tauromachie et la politique ?
C’est chargé de tout cela, de toute cette culture, de ces traditions, de ces racines, qu’un photographe photographie.
Pour faire une bonne sauce, il faut un fond de sauce et ma culture est mon fond de sauce.
Sans fond de sauce, un homme n’est rien, il ne peut rien dire. Et une photographie doit dire quelque chose de compréhensible, encore faut-il que le photographe puisse parler.
S’il a choisi d’être indépendant, même s’il n’arrive pas à en vivre, c’est justement pour pouvoir photographier librement ce qu’il veut, quand il veut, comme il le veut.
C’est aussi pour cela que le photographe indépendant est un empêcheur de tourner en rond.
« Le premier qui dit le vérité, il doit être exécuté » (Guy Béart)
« Quand j’entends le mot culture, je sors mon révolver » (Un copain d’Adolf)


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Photo © Daniel CASTETS - REGARDS DU SPORT - fantasmes.

Et .....le sexe alors ?
J’ai failli oublier le sexe.
L’écolo des champs ne court pas après les sous. Il n’est pas attiré par le pouvoir, il reste donc le cul. C’est évident.
La réputation du chasseur est très grandement surfaite à ce sujet, surtout celle du chasseur de palombes, absent du matin au soir de la maison pendant trois semaines.
Il prend soin de vérifier, très souvent, si ses copains des palombières à l’entour sont eux aussi « au pit ».

Car, qui va à la chasse .....
L’écolo des champs, toujours aux aguets, tressaille au moindre bruissement de feuilles. Une « chercheuse de champignons » peut-être ?





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Eolienne Cazaubon 900x600 à 72
Photo: Daniel Castets - REGARDS DU SPORT - Éolienne.
L’éolienne ne s’intègre pas au paysage, elle le crée.

N’ayez pas peur, Monsieur le Maire de ce petit village gersois n’est pas devenu fou. C'est le village où je réside plusieurs mois par an pour arroser mes racines.
Non, il n’y a pas d’éolienne en haut du village.
C’est pourtant un lieu géographique intéressant pour « planter » une éolienne.
Le Gers est parsemé de petits monts ventés desquels ont peut admirer la chaîne des Pyrénées.
Bien entendu, il ne viendrait à l’idée de personne de planter une éolienne dans un village. Par contre dans nos champs de maïs ou de blé, dans nos vignes ……
Ceux qui veulent des éoliennes habitent en ville. Ils rêvent de nos campagnes. Comme ce rêve est irréalisable, alors ils rêvent de nous punir, par dépit, par frustration, par jalousie ?
Il y a aussi ceux qui sont prêts à tout, à nager dans le sens du courant, ou voler « le vent dans le cul » pour conquérir un siège de député, de sénateur ou un maroquin de ministre. Chaque élection ouvre les portes aux promesses et à la démagogie.
PHOTO-MONTAGE : Bien entendu il s’agit d’un montage photographique qui permet d’apprécier ce que donne une éolienne en comparaison avec les maisons et l’église du village. Dans notre département, les églises ont fabriqué notre culture visuelle. Seuls quelques châteaux d’eau, forts originaux, leur font concurrence. Leur hauteur se situe entre 10 et 30 mètres. Cette éolienne photographiée en Seine-et-Marne, mesure 150 mètres de haut (du pied à la pointe de la pale). Elle respecte rigoureusement les proportions du paysage et de l'église de ce petit village
Cette photo n’a (pour le moment) qu’un but : faire mesurer à chacun ce que représente la hauteur de ce « monument ».
L’éolienne ne s’intègre pas au paysage, elle le crée.



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Photo: Daniel Castets - REGARDS DU SPORT - Éoliennes.

Le lobby privé renouvelable:
La lettre de Jean ABRAS (ancien ingénieur à EDF) au Canard Enchaîné de ce début d'année 2014. Bien entendu, le Canard bien enchaîné, n'a pas publié et n'a pas répondu.
C'est à lire avec attention car le bonhomme a de sérieux arguments.
Jean ABRAS montre que les centrales françaises sont les plus sûres de la planète. Qu'EDF a su prendre les bonnes décisions au bon moment et que les éoliennes sont une véritable arnaque technique et économique.
C'est ici


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Photo: Daniel Castets - REGARDS DU SPORT - Éolienne-axe.

Ce sont les pauvres qui payent la facture
Selon une étude de l'ONPE (Observatoire National de la Précarité Énergétique), publiée le 3 Octobre 2014, plus de 11 millions de Français , soit un cinquième de la population française, éprouvent des difficultés à se chauffer et à s'éclairer. Et cela en dépit du fait que l'électricité française est la moins chère d'Europe. Les Allemands qui brûlent du charbon et qui sont les premiers pollueurs d'Europe payent leur électricité 2 fois plus cher que les Français.
Plus les écolos sont forts et plus on pollue et plus on paye. CQFD
Vous trouverez ci-dessous une vidéo de 15 mn réalisée en septembre 2014 par Armel Joubert des Ouches (Journaliste Indépendant) qui résume bien l'escroquerie que veut nous faire avaler le Parti Socialiste.
C'est ici